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| Conditions de travail | |
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Auteur | Message |
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RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Re: Conditions de travail Jeu 1 Mar 2012 - 21:26 | |
| Bonsoir Amazone, Merci beaucoup de ces deux bonnes nouvelles : nouvel emploi et dépôt d'une requête au CPH. Tu es toujours la bienvenue sur ce forum, où tu peux intervenir à ta guise sur tous les sujets qui t'intéresse. Pourrais-tu nous préciser qui t'assiste finalement devant le CPH : l'avocat de la FGCEN ou l'UD FORCE OUVRIÈRE de ton département ? Et qu'est qui a motivé le choix final de ton défenseur? Cordialement. | |
| | | Amazone
Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 11/10/2011
| Sujet: Re: Conditions de travail Jeu 1 Mar 2012 - 21:33 | |
| Bonsoir RMW Finalement c'est l'UD FORCE OUVRIÈRE de mon département qui me représente. J'ai changé de défenseur.
Pour répondre à ta question :
"Et qu'est qui a motivé le choix final de ton défenseur?"
Une collègue de l'étude en question m'a contactée peu de temps après mon licenciement pour me dire qu'elle était harcelée. Je lui ai conseillé de prendre contact avec la personne qui m'a accompagnée à mon entretien préalable, ce qu'elle a fait. Les deux dossiers ont donc été "montés" plus ou moins ensemble.
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| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Procédure CPH Jeu 1 Mar 2012 - 21:43 | |
| Bonsoir Amazone, Je comprends mieux. Merci de nous faire connaître le résultat final des deux procédures entamées et quel qu'il soit. C'est important pour les dossiers de procédures à venir que le syndicat de la branche notariale soit informé au niveau national. Bien syndicalement à ton écoute. | |
| | | Amazone
Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 11/10/2011
| Sujet: Re: Conditions de travail Jeu 1 Mar 2012 - 21:48 | |
| Pas de soucis. Je donnerai des nouvelles. La conciliation est prévue courant avril | |
| | | pepita
Nombre de messages : 1072 Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: Conditions de travail Jeu 1 Mar 2012 - 23:44 | |
| j'espère que ce nouveau travail va te permettre de tourner la page et d'aller au boulot avec le coeur plus léger, bonne route à toi
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| | | DANY
Nombre de messages : 159 Date d'inscription : 30/01/2008
| Sujet: TEMPS DE PAUSE Jeu 8 Mar 2012 - 12:56 | |
| A l'étude nous sortons tout juste de réunion pendant laquelle les notaires nous ont reproché nos pauses café, ils nous paient pour 35 H et l'on doit travailler 35 H. Sympa l'ambiance !!!! Il faut savoir que nous ne faisons jamais de pause café pour nous servir en café (avec la machine qu'ils nous offerts) nous nous déplaçons jusqu'à la cuisine nous servons et retournons dans notre bureau avec notre café. Où est notre temps perdu ???? là je ne sais pas. En sortant de cette réunion, j'ai l'impression d'avoir 10 ans et d'être grondée par la maîtresse. L'article 3121-33 du code du Travail dit " Dès que le temps de travail quotidien atteint six heures, le salarié bénéficie d'un temps de pause d'une durée minimale de vingt minutes". La question que je me pose c'est faut-il un temps de travail continu de 6 heures ou est-ce le temps de travail journalier dont il est question ? Cordialement, | |
| | | pepita
Nombre de messages : 1072 Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: Conditions de travail Jeu 8 Mar 2012 - 15:21 | |
| Il n'y a donc eu personne pour répondre ? vous n'allez pas me dire que à midi et le soir vous ne restez jamais quelques minutes supplémentaires ?? j'espère que vous vous rappelerez aussi que vous êtes payés pour 35h lorsqu'il s'agira de rester après l'heure non payés, ou du moins que vous vous rappelerez que vous devez impérativement partir à l'heure.... tu sais quand tu as affaire à des mesquins de ce genre, il faut faire comme eux, il y a toujours un retour du baton, vous n'avez qu'a l'appliquer
bon pour répondre à ta question à mon avis la pause n'est valable que pour un certain nombre d'heures d'affilée, si tu fais 8/12h - 14/18h ou quelque chose d'équivalent tu n'a pas droit à une pause d'une demi heure en plus de ta coupure de midi c'est d'ailleurs pour celà qu'il faut impérativement un arrêt pour déjeuner. si je trouve quelque chose de plus précis à part mon avis personnel je te le mets
voilà, après recherches ce que j'ai trouvé, celà semble confirmer mon avis perso ci-dessus (site expert comptable): Quels sont les temps de pause obligatoires au travail ?
Tout salarié bénéficie d'un temps de pause obligatoire d'une durée minimum de 20 minutes lorsque le temps de travail atteint 6 heures continues.
Le temps de pause au travail peut avoir lieu avant que l'écoulement total de la durée de 6 heures. De cette façon, en général, ce temps de pause est neutralisé par la pause repas.
Un temps de pause supérieur peut être fixé par la convention collective applicable. | |
| | | DANY
Nombre de messages : 159 Date d'inscription : 30/01/2008
| Sujet: Re: Conditions de travail Jeu 8 Mar 2012 - 16:05 | |
| C'est bien ce que je pensais Pépita, je trouve cela tellement gros comme réflexion mais ce n'est pas la 1ère fois qu'ils agissent de cette manière. C'est de la mesquinerie. De mon côté j'ai pris le parti de ne plus répondre à ce genre d'attaques et à continuer à faire comme d'habitude, mon café j'irai le prendre quand j'en aurai envie comme avant. Je pense qu'il y a un petit relâchement à l'étude après avoir bossé comme des dingues de décembre à fin janvier, en février on s'est tous un peu relâchés car il y a moins de boulot donc moins de fric en caisse. C'est là que le bât blesse et entraîne ce genre de réflexion !!!!!!!!! Pour ma part les heures supplémentaires non payées c'est de l'histoire ancienne et mes jeunes collègues ont l'air de le comprendre aussi. Cordialement, | |
| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Journée de travail - Temps de pause Jeu 8 Mar 2012 - 23:38 | |
| Bonsoir DANY, Le droit à la pause d'une durée minimale de 20 minutes n'est acquis que lorsque la salarié accomplit 6 heures de travail effectif, pause non comprise (Cass. soc. 13-3-2001 n°99-45.254 : RJS 5/01 n°609)La pause doit être accordée dès qu'un temps de travail quotidien atteint 6 heures, à la suite immédiate de ce temps ou, le cas échéant, avant que cette durée de 6 heures ne soit entièrement écoulée (Circ.DRT 7 du 6-12-2000)Source : MEMENTO PRATIQUE FRANCIS LEFEBVRE - Social 2009 A ne pas oublier :Travail sur écran Des ordinateurs… et des hommes Contacter l'INRS Travail sur écran d'ordinateur Travailler intensément sur écran peut avoir des conséquences sur la santé : fatigue visuelle, maux de dos… En fonction d’une évaluation précise des risques, des mesures concernant l’aménagement du poste, son implantation ou l’organisation du travail peuvent prévenir l’apparition de tels troubles. Le travail sur écran impose une posture statique pendant de longues heures. Les positions mal adaptées maintenues dans la durée participent à l’apparition de troubles musculosquelettiques au niveau de la nuque, des épaules, des poignets, du dos, des lombaires… La survenue de douleurs peut également s’expliquer par : un aménagement inadéquat : écran placé trop haut par rapport aux yeux, souris éloignée du salarié, appui continu du poignet pendant la frappe, un équipement inadapté : souris trop petite ou trop grosse par rapport à la taille de la main, le stress ou une perception négative du travail qui peut contribuer à l’apparition des TMS ou d’autres pathologies. Différentes dimensions de la prévention Pour évaluer les risques du travail sur écran et mettre en place une prévention efficace, il faut prendre en compte la situation de travail dans son ensemble. On s’intéressera ainsi aux contraintes liées à la tâche, au poste, à l’équipement dédié mais aussi à l’environnement et à l’organisation du travail. En fonction des situations, voici quelques exemples de mesures qui peuvent être adoptées : répartir la charge de travail, prévoir des pauses fréquentes, améliorer les éclairages naturels et artificiels pour éviter les éblouissements et les reflets, placer les écrans perpendiculairement aux fenêtres, choisir un mobilier aux normes, réglable (bureau, écran, chaise, lumière…), offrir assez d’espace aux opérateurs pour qu’ils puissent bouger, changer de position, éviter la monotonie du travail, faire participer les salariés à l’aménagement de leurs espaces de travail et à l’organisation de leur travail, former les salariés aux risques du travail sur écran, aux logiciels utilisés… Vous travaillez sur ordinateur ? Si votre poste de travail n’est pas adapté, signalez-le à votre supérieur ou à votre médecin du travail. Si vous ne maîtrisez pas les logiciels utilisés, demandez à suivre une formation adaptée. Aménagez votre poste de travail (pas de reflets, haut du moniteur à hauteur des yeux, cuisses à l’horizontale, souris dans le prolongement de votre épaule, poignets flottants sans flexion…) Quittez de temps à autre l’écran des yeux. Changez fréquemment de position devant l’écran. Quand vous le pouvez, variez les activités, et faites des pauses courtes régulièrement, levez-vous, étirez-vous, bougez ! Un bureau encombré restreint l’espace de travail et contraint les mouvements, rangez-le régulièrement ! Voilà de quoi répondre positivement à tes employeurs ! Cordialement. | |
| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Inaptitude au travail Jeu 22 Mar 2012 - 0:21 | |
| Bonsoir LILY-ROSE, Je te cite dans le bon sujet que tu n'as visiblement pas recherché plus que ça : " Bonsoir, J'ai été mise en inaptitude et j'ai contacté un conseiller syndical pour me faire assister lors de mon futur entretien préalable au licenciement. Mon conseiller syndical m'a précisé qu'il fallait que je constitue un dossier d'accident de travail car mon employeur devait me "protéger", d'ailleurs il me semble que RWM avait dans un sujet déjà évoqué cette "protection". Un membre du forum peut-il m'en dire plus ? Je vous précise que cette mise en inaptitude fait suite à une dépression nerveuse consécutive à un harcèlement moral que m'a fait subir mon employeur. "
Ma réponse : Plutôt qu'un "conseiller syndical" ne serait-ce pas un "conseiller du salarié" ? En effet les conseillers syndicaux, dont je suis, ne sont légalement pas autorisés à assister les salariés lors des entretiens préalables à licenciement. Je n'ai pas encore découvert dans l'abondante documentation juridico-sociale à ma disposition qu'il soit nécessaire de "constituer un dossier d'accident du travail" dans le cadre d'une procédure de licenciement faisant suite à une inaptitude. Je te conseille pour cela de te faire aider par ce "conseiller syndical", plutôt que de venir anonymement à la pêche aux renseignements sur un forum syndical. Le traitement des suites d'une mise en inaptitude est une chose suffisamment sérieuse, pour être traitée professionnellement sur dossier et non autrement. N'oublies pas au passage que les accidents du travail dans le notariat, relèvent de la Sécurité Sociale et non de la CRPCEN. Je te souhaite donc beaucoup de plaisir dans ta démarche. Cordialement. | |
| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Arrêt de travail - démission et nouvel emploi. Lun 14 Mai 2012 - 0:43 | |
| Bonsoir fee5962, Ta question posée dans un nouveau sujet parfaitement inutile, peut être ainsi résumée : " Un salarié en arrêt de travail, démissionnaire, quelle qu'en soit la raison, peut-il reprendre un nouveau travail, avant la fin de son arrêt de travail en cours et de son préavis ? " Ma réponse : Il me semble totalement invraisemblable de devoir rappeler ici que, lorsqu'un salarié est en arrêt de travail, il ne peut ni ne doit pas travailler, que ce soit pour son employeur habituel ou un autre employeur. Donc, dès lors qu'il est démissionnaire, le salarié en arrêt de travail, doit impérativement attendre la fin de son arrêt de travail, puis de son préavis, pour reprendre un nouvel emploi salarié. Si son arrêt de travail se termine avant la fin de son délai de préavis, il devra, bien entendu reprendre son travail, chez son employeur, car le préavis est un délai préfixe obligatoire, comme déjà expliqué dans ce forum. Au cas de négociation de la rupture anticipée de son préavis, celui-ci ne lui sera pas payé par l'employeur du fait que ce dernier n'est pas le demandeur de l'anticipation de la rupture. A défaut du respect de ses deux règles, le salarié sera taxé de "travail clandestin" ou "travail au noir" avec toutes les conséquences de droit, tant pour lui, que pour son nouvel employeur. Cordialement.
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| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Services de santé au travail - médecins du travail Lun 28 Mai 2012 - 17:48 | |
| Services de santé au travail et médecins du travail. Le Conseil d’Orientation sur les conditions de travail (Coct) a examiné, le 15 mai, le bilan 2011 sur les conditions de travail. Selon ce rapport de la DGT, le nombre des services de santé au travail (SST) et de médecins du travail a diminué en 2011. L’effectif de salariés suivis par les SST était de 16 075 600 en 2011, contre 16 133 000 en 2010. Quant au nombre de SST, il continue à baisser, du fait de fusions et de regroupements. Ils sont 865 en 2011, contre 904 en 2010. Les effectifs de médecins du travail ont également diminué : 6 153 en 2011, contre 6 435 en 2010. Toutefois, note le rapport, la part de médecins à temps plein à augmenté (50,3%, au lieu de 46,1%), tandis que celle des médecins à temps partiel a baissé (49,6% contre 53,9%). Les médecins du travail ont une place importante dans les SST, puisque leur part est de 40% dans les équipes pluridisciplinaires. Les 60% restants se partageant entre 60% de secrétaires, 11% d’infirmiers et 29% d’autres intervenants. En outre, le temps mensuel consacré aux actions en milieu du travail reste autour de 20%. Ces visites ont donné lieu à des conseils, le plus souvent sur les conditions de travail (23% des conseils), et des enquêtes, menées principalement dans le cadre des CHSCT (53% des enquêtes). Les visites périodiques représentent une part importante (51%) des visites médicales. Et les salariés sont le plus souvent à l’origine de l’organisation des visites de pré reprise (65% en 2011 sont faites à leur demande) et de reprise (37% en 2011).(Lu dans Liaisons sociales quotidien n°16106 du 23 mai 2012) | |
| | | clerc2notaire
Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 31/05/2012
| Sujet: Interrogation sur la quantité de travail Ven 1 Juin 2012 - 14:49 | |
| Bonjour à tous, Je viens de m'inscrire sur ce forum et ne sais pas trop bien où poster ma question. Cela va faire 4 ans que je travaille dans le notariat en qualité de clerc de notaire au sein d'une même étude, et je m'interroge sur le nombre d'actes que doit établir un clerc. Je souhaiterai savoir en moyenne par an combien d'actes doit (ou peut) faire un clerc ? Ce chiffre comprend des actes ssp et authentiques? Je vous remercie par avance de vos réponses. Cordialement. | |
| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Clerc de notaire et nombre d'actes Ven 1 Juin 2012 - 15:19 | |
| Bonjour clerc2notaire, Bienvenue sur le Forum des Salariés du Notariat et merci de ta brève présentation. Pourrais-tu nous dire quand et comment tu as découvert notre forum ?
Répondre à ta question n'est pas chose facile, pour plusieurs raisons : 1/ Tu n'indiques pas ta classification (technicien ou cadre); 2/ Tu n'indiques pas plus tes diplômes et compétences professionnelles; 3/ Tu ne précises pas la taille de l'office où tu travailles.
En effet, selon que l'on est technicien ou cadre, la production d'actes peut être très différente. Un technicien, instruit les dossiers et produit sur les directives et le contrôle permanent d'un supérieur hiérarchique cadre ou employeur. Un cadre initie les dossiers avec les clients, les contrôle et souvent recueille les signatures. Selon que l'on a une formation juridique de haut niveau ou simplement basique, la nature des dossiers traités n'est pas la même. S'il s'agit de la production de VEFA, j'ai connu des clercs qui produisaient entre 60 et 80 actes par mois... Si, par contre, il s'agit de ventes immobilières classiques (pavillons, appartements) la production moyenne, selon les moyens informatiques mis à disposition par l'employeur, sont de l'ordre de 120 à 150 actes par an (formalités préalables et consécutives comprises). S'il s'agit de cessions de fonds de commerce, de droits au bail, de ventes d'immeubles ruraux, statuts de sociétés etc. la production moyenne peut se situer entre 100 et 120 actes par an. Enfin la production dans un office de moins de 10 salariés est souvent plus importante que dans un grand office où les tâches sont plus réparties selon des spécialités propres à chaque clerc (Immobilier classique, immobilier industriel, lotissements, successions simples et complexes, donations-partages etc.) Cordialement à ton écoute.
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| | | pepita
Nombre de messages : 1072 Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: Conditions de travail Ven 1 Juin 2012 - 15:26 | |
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j'allais répondre à peu près dans le même sens, celà dépend des services, du genre d'actes dont on s'occupe, de l'organisation interne, il y a des études ou l'on demande de l'abattage d'autres ou l'on demande la qualité enfin tout celà pour dire qu'il n'y a pas de règle, à moins que dans ton étude le notaire en ai instauré une telle que lui la conçoit....
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| | | clerc2notaire
Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 31/05/2012
| Sujet: Re: Conditions de travail Ven 1 Juin 2012 - 22:43 | |
| Merci pour vos réponses. J'ai découvert ce forum il y a environ un mois lors de mes recherches sur internet "conditions de travail dans le notariat". Actuellement je suis technicien T3. Pour mes diplômes: j'ai d'abord obtenu un Master I mention Droit Notarial puis j'ai passé le diplôme de premier clerc. Je travaille dans une étude rurale (un seul notaire) comprenant deux clercs. Je réalise tous types de dossiers, aucune organisation particulière à ce sujet. Avec ma collègue clerc de notaire, nous effectuons également les formalités postérieures. Quant aux formalités préalables, ça dépend des dossiers mais bien souvent elles nous reviennent aussi. Nous sommes en contact direct avec les clients pour monter les dossiers. J'espère avoir réussi à affiner ma question. Cordialement.
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| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Combien d'actes ? Sam 2 Juin 2012 - 0:11 | |
| Bonsoir clerc2notaire, Compte-tenu des éléments que tu indiques, je pense qu'un office notarial comme celui où tu travailles, s'il dispose de moyens et de méthodes modernes d'exploitation, doit produire environ 130 actes par personne présente à l'office, notaire compris. Par exemple : 5 salariés et 1 notaire = environ 780 actes, tout compris (ssp et déclarations de succession). Mais ceci n'est qu'une moyenne qui peut varier d'une année sur l'autre par la nature et la difficulté des actes traités. Est-ce réellement bien important de rechercher une moyenne arithmétique, qui somme toute ne veut rien dire ? Ce qui compte surtout ce sont les produits demi-nets. Cordialement | |
| | | clerc2notaire
Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 31/05/2012
| Sujet: Re: Conditions de travail Sam 2 Juin 2012 - 16:02 | |
| Bonjour, Je vous remercie de vos réponses. Je pose cette question pour me permettre de me situer du point de vue du travail. RWM quand tu dis 5 salariés et 1 notaire, tu entends par là 5 clercs rédacteurs et 1 notaire? Encore merci pour vos réponses. Cordialement.
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| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Précisions Sam 2 Juin 2012 - 16:09 | |
| Bonjour clerc2notaire, J'ai bien dit, et volontairement, 5 personnes ou salariés équivalent temps-plein, quelles que soient leurs fonctions dans l'office (rédacteurs, formalistes, comptables, négociateurs, assistants etc...) Pour faire simple tu divises pour une année civile, le nombre d'actes au répertoire, le nombre de ssp rédigés et signés plus le nombre de déclarations de successions déposées, par le nombre total de salariés toutes catégories confondues en équivalent temps-plein (151h67) plus le patron. Est-ce plus clair, maintenant ? Cordialement.
Dernière édition par RWM le Jeu 13 Mar 2014 - 16:44, édité 1 fois | |
| | | pepita
Nombre de messages : 1072 Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: Conditions de travail Sam 2 Juin 2012 - 19:49 | |
| excuse moi rwm, mais j'ai du mal à te suivre sur ce coup, quand tu dis un clerc fait en moyenne de 120 à 150 actes année, je suis ok, mais quand tu prends l'exemple d'une étude de 5 employés plus un notaire que tu aboutis à 780 actes annuels, là j'ai du mal, car tu prends 1 comptable + 1 formaliste + 1 accueil + 1 notaire : ça fait 4 personnes qui ne produisent pas d'acte, donc les 780 actes se retrouvent à faire par 2 personnes soit 390 actes par personne, et même si on considère qu'il n'y a pas d'accueil et qu'on divise par 3 ça fait encore 260 actes par personne .... | |
| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Notariat et production d'actes Sam 2 Juin 2012 - 22:05 | |
| Chère pepita, Il est vrai que la question de la production des clercs est d’une comparaison très difficile. Difficile pourquoi ? Tout d’abord selon les études, le circuit de production des actes, n’est pas le même. Dans certaines études, lorsqu’un dossier est lancé en production il a été antérieurement étudié, une fiche analytique dite de production est souvent établie, les formalités préalables ont toutes été accomplies. Cela signifie que le clerc producteur et/ou son assistante, n’a pas à se prendre la tête et peut rapidement se mettre au clavier devant son écran d’ordinateur. Dans d’autres, rien n’est préparé ni vérifié en amont. Il devra ouvrir le dossier, le classer, faire des recherches, exécuter les formalités préalables, déterminer les modalités techniques et fiscales de l’acte, le faire signer aux parties, préparer les mouvements comptables, et exécuter les formalités subséquentes. Donc en la matière, on ne peut comparer que ce qui est réellement comparable. C’est pour cette raison que j’ai trouvé la question de clerc2notaire sans intérêt pratique. La production des actes est très variable, également en raison de la nature même des actes traités. J’ai connu des clercs qui avec une secrétaire attitrée et très chevronnée sortaient de 60 à 80 VEFA ou ventes de TAB en lotissements par mois. Mais les formalités préalables étaient traitées par un pool secrétariat et les formalités subséquentes par le service des formalités. J’en ai connu d’autres, qui sortaient une seule donation-partage en un mois, voire trois actes de fusion-absorption de sociétés par an. C’est pour cette raison que vouloir déterminer un nombre d’actes à produire par un clerc rédacteur, comme si c’était un travail à la chaine est à mon avis, stupide. Enfin, lorsque je donne un nombre d’actes par salarié dans l’étude, c’est par rapport aux éléments comptables retenus pour l’évaluation du droit de présentation tenant compte des produits demi-nets. Peu importe le nombre de collaborateurs rédacteurs, puisque tout le monde collabore bon gré mal gré : de la standardiste, en passant par les secrétaires, les rédacteurs, les formalistes et la comptabilité. J’y ajoute le patron qui initie les clients et recueille leurs signatures. Je sais que ce n’est pas facile à comprendre, mais c’est également compliqué à expliquer en quelques mots, tellement les situations de production et les difficultés juridiques des actes sont différentes d’une étude à une autre. J’espère que tu seras d’accord avec moi, pour cette fois ! Cordialement
Dernière édition par RWM le Lun 4 Juin 2012 - 16:27, édité 1 fois | |
| | | marzolf
Nombre de messages : 698 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 18/06/2009
| Sujet: Re: Conditions de travail Sam 2 Juin 2012 - 22:24 | |
| Bonsoir, La productivité, les gains de productivité, savoir se situer comme clerc ou employé pour pouvoir s'évaluer etc. Vaste débat. Ce qui est certain, c'est que les notaire ont des instruments d'analyse et de mesure, des ratios... que peu connaissent dans les études. Ce qui est encore plus certain, c'est que de ces instruments divinatoires parfois maniés par des comptables qui poussent impunément au crime, il résulte des décisions et des comportements qui pèsent très lourd sur le quotidien des plus humbles et des plus faibles d'entre nous. On frise la mauvaise foi dans l'exécution du contrat de travail lorsque le boss met la pression sur ceux qui produisent, en se fondant sur des infos et des critères totalement inconnus de ces derniers. Les notaires se situent très bien entre eux et au final, c'est à une sorte de concurrence sauvage sur le dos des clercs qu'ils se livrent peut-être parfois. En se foutant des conséquences pour nous. Surtout lorsque, comme c'est sans doute le cas dans trop d'études, il n'y a pas d'entretiens annuel, pas de plan de formation, et pas de vrais efforts pour adapter ou former les personnels. 2011, année qui aura été exceptionnelle entre toutes pour beaucoup de notaires restera sans doute aussi emblématique pour les clercs qui ont supporté tout le poids de la "crise". Au total et mine de rien, l'innocente question posée par clerc2notaire touche sans doute à un point très sensible de ce qui fait le quotidien de bon nombre d'entre nous. J'adore ces petits machins La solution ubuesque du jour; devenir jeune avocat et bosser sous un statut plus ou moins bidon pour un monstre du genre-nontaire-sans-numérus-sans-convention-collective-et-sans-syndicat. En deux mots, à poil. | |
| | | pepita
Nombre de messages : 1072 Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: Conditions de travail Dim 3 Juin 2012 - 6:33 | |
| oui, rwm, j'étais d'accord au départ sur le fait que de vouloir déterminer un nombre d'actes à faire par mois ou par an était une question qui n'avait pas de réponse puisqu'il y a beaucoup de paramètres qui changent d'une étude ou même d'un service à un autre je suis d'accord aussi avec ta dernière analyse, et je l'appuierai de l'exemple suivant : il est de notoriété publique qu'une étude a les plus gros chiffres et donne les meilleurs salaires de mon département, ils emploient beaucoup de personnel, et pourtant chaque clerc ne sort qu'environ 5 à 6 actes par mois (de l'aveu même des clercs en question)
marzolf je ne crois pas que les notaires soient si bon que celà en matière de ratios et autres instruments d'analyse, je crois surtout que lorsqu'ils sortent des chiffres du style : un clerc doit sortir 15 actes mini par mois c'est parce qu'ils voient leurs chiffres d'affaires en baisse, si tu sors 3 actes et que dedans il y a une vente à 20 M d'euros c'est bizarre on entend plus parler de nombre d'actes, alors il faut faire avec ce genre de pression comme dans d'autre sujet : laisser rentrer par une oreille et ressortir par l'autre, et si tu es un peu taquin tu peux aussi faire 15 procurations et donations entre époux ;-)
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| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Clerc de notaire et productivité Dim 3 Juin 2012 - 11:17 | |
| Bonjour pepita et marzolf, Reste à savoir ce que clerc2notaire va retirer de nos élucubrations sur la productivité notariale à laquelle il semble particulièrement accroché... J'espère simplement que son employeur lui donne clairement les règles du jeu et les résultats obtenus (productivité et produits)... Mais c'est moins sûr !!! Cordialement. | |
| | | gracky
Nombre de messages : 258 Date d'inscription : 05/05/2008
| Sujet: Re: Conditions de travail Dim 3 Juin 2012 - 20:44 | |
| - marzolf a écrit:
- Bonsoir,
La productivité, les gains de productivité, savoir se situer comme clerc ou employé pour pouvoir s'évaluer etc. Vaste débat. Ce qui est certain, c'est que les notaire ont des instruments d'analyse et de mesure, des ratios... que peu connaissent dans les études. Ce qui est encore plus certain, c'est que de ces instruments divinatoires parfois maniés par des comptables qui poussent impunément au crime, il résulte des décisions et des comportements qui pèsent très lourd sur le quotidien des plus humbles et des plus faibles d'entre nous. On frise la mauvaise foi dans l'exécution du contrat de travail lorsque le boss met la pression sur ceux qui produisent, en se fondant sur des infos et des critères totalement inconnus de ces derniers. Les notaires se situent très bien entre eux et au final, c'est à une sorte de concurrence sauvage sur le dos des clercs qu'ils se livrent peut-être parfois. En se foutant des conséquences pour nous. Surtout lorsque, comme c'est sans doute le cas dans trop d'études, il n'y a pas d'entretiens annuel, pas de plan de formation, et pas de vrais efforts pour adapter ou former les personnels. 2011, année qui aura été exceptionnelle entre toutes pour beaucoup de notaires restera sans doute aussi emblématique pour les clercs qui ont supporté tout le poids de la "crise". Au total et mine de rien, l'innocente question posée par clerc2notaire touche sans doute à un point très sensible de ce qui fait le quotidien de bon nombre d'entre nous. J'adore ces petits machins La solution ubuesque du jour; devenir jeune avocat et bosser sous un statut plus ou moins bidon pour un monstre du genre-nontaire-sans-numérus-sans-convention-collective-et-sans-syndicat. En deux mots, à poil. Alors là, bravo marzolf C'est tout à fait ça C'est LE résumé de la situation actuelle vécue dans un très (trop) grand nombre d'études... malheureusement (moi aussi j'adore ces machins) | |
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