conjoncture actuelle

Bonsoir,

Il est vrai qu'actuellement il y a quand même une baisse d'activité et que plusieurs agences immobilières mettent la clef sous la porte dans ma région. Nous avons quand même plus d'une centaine de dossiers en moins par rapport à l'année dernière.

Bien évidemment nos patrons se plaignent (ben oui y'a un train de vie à assurer...) et de toutes façons ils se plaignent même quand ça va bien.

Je ne sais pas par contre si cette baisse concerne plus la province que Paris et la région parisienne.

Je travaille dans la région parisienne et je rêve de changer d'horizon.

Je reconnais que je me suis inscrite sur ce forum pour voir s'il y avait pire que mon patron. Et visiblement il y a pire même si je ne "m'amuse" pas tous les jours, il faut bien reconnaître qu'il y a ici des cas pire que le mien, je suis quand même réaliste mais ce n'est pas pour ça que je me sens mieux (désolée...)

Et c'est bien ce qui m'inquiète ! Je me demande si ce n'est pas pire en province qu'en RP d'après-vous ???

Bonne soirée

Ce n'est pas parce qu'on se rend compte "qu'il y a pire ailleurs" que cela adoucit ce qu'on peut vivre au quotidien sur son lieu de travail.

Et puis, chaque individu a un niveau plus ou moins élevé de force de caractère pour pouvoir supporter son environnement professionnel, surtout quand il est stressant.

Heureusement pour moi, j'ai un caractère assez trempé pour avoir pu résister à la pression qu'à exercé sur moi mon ex-patron et ce, notamment grâce à mon syndicat (et ce n'est pas de la propagande, mais un constat impartial) et aussi peut-être grâce au fait que je sois flamande (cf les chansons de Brel )

Ce qu'il faut surtout réaliser Gracky, ce que même, si dans l'esprit de nos "notables" de patrons, nous sommes interchangeables, ils ont BESOIN de nous.
Une fois qu'on a assimilé ce fait, on se sent beaucoup plus en position de force.

J'ai été licenciée. La fin de mon préavis était le 2 juin. Le 3 juin, j'étais dans une autre Etude (certes à 40 kms), mais mieux payée et surtout sans passer par la case chômage....

Certes, j'ai encore dû adapter ma vie perso à ma vie professionnelle (je me lève + tôt, rentre + tard, travaille le samedi au lieu du lundi...) et alors? Je m'organise autrement et si ça ne va pas, bye bye... toutes les Etudes cherchent désespéremment des clercs et des... "simples secrétaires" (qu'est-ce que tu m'a sortie de mes gonds en te qualifiant de la sorte )...

J'ai bossé aussi à Paris (dans le 16ème... hé ouiiiii, très Chèreeeee) et je n'ai pas pris la grosse tête pour ça! Il n'y a que nos "patrons" pour oublier que leur train de vie, ils le doivent à nous!

Ben moi, c'est fini: tu veux ta belle Audi, ben tu me respectes et je bosse pour toi, sinon, tu roules en 2CV
(Merci au passage à RMW, Jean-Paul et Colette qui m'ont ramassé "à la petite cuillère" et qui m'ont grandement soutenue, avec les membres de ce forum qui se reconnaîtront".

La conjoncture actuelle... tu parles! Ils gardent leur belle voiture, non?

Re bonsoir !

C'est sur ! il garde son 4/4

Cordialement.

bonne nuit !

pour répondre à ta question sur la conjoncture, celà fait plusieurs mois qu'il y a une baisse en ventes, les agences ont particulièrement ressenti décembre janvier février, et me disent que c'est un peu mieux maintenant sans etre extra
moi ce que j'ai remarqué c'est surtout une baisse dans les ventes en copro : les apparts des primo accédants en particulier pour cause de crédit plus cher et plus dur à obtenir, d'autre part les acquéreurs ayant entendu parler de baisse du marché veulent obtenir des prix plus bas ce que les vendeurs ne sont pas encore prêts à accepter, d'où blocage.
Par contre le marché des grosses villas à 1 million € et au dessus se porte bien, je suis sur la cote d'azur : beaucoup d'étrangers pour ces produits.
en résumé dixit notre comptable nous avons le meme chiffre que l'année dernière pour l'instant, meme si le nombre d'actes est inférieur.

Bonsoir pepita,

C'est bien là le problème, dans ma région il n'y a pas de maison à 1.000.000 d'euros

Bonsoir à tous,
Après des années extraordinaires en matière de chiffres d'affaires, les notaires, premiers revenus déclarés de France, ont quand même un certain culot, pour venir pleurer misère dès le premier signe d'une certaine stagnation des ventes immobilières. Qu'ils profitent donc du temps dégagé, pour se mettre à jour dans les autres dossiers qu'ils ont à traiter. Qu'ils n'oublient pas qu'ils doivent assurer avant tout, un service public. Ou ils prennent leurs salariés pour des imbéciles heureux, où leur suffisance fait d'eux d'authentiques imbéciles... Peut-être un peu des deux mon général !!!
Cordialement.

Bonsoir,

Je suis tout à fait d'accord RWM !

Il n'empêche que chez moi, c'est la "saison des primes" en ce beau mois de juin...

Depuis le début de la semaine, réunion entre les patrons, voire même divergences entre les patrons, qui aura une prime, qui n'en aura pas ? qui a fait un bon chiffre, etc.... et la conjoncture, et y'a plus de dossier, et les affaires ne marchent pas, et comment on va faire

Il faut dire que dans l'étude ou je bosse, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, tous les clercs n'ont pas la même prime, idem pour les secrétaires (je le sais pour être notamment tombée, dans le bureau de mon patron qui laisse tout trainer, sur le tableau des primes de l'année dernière : promis juré j'ai pas fouillé ).

Je me posais la question de savoir si dans toutes les Etudes les primes étaient distribuées à "la tête du client" ce qui est le cas en ce qui concerne mon Etude.

Bonsoir gracky,
Quand il y a "prime" au sens où tu l'entends, elle est toujours versée à "la tête du client" selon le bon vouloir de l'employeur. Sinon ce n'est pas une prime. CQFD.
Cordialement.

A l'etude où je bosse, c'est versé "à la tête du client" et toujours en décembre. Pas tout le monde en bénéficie.
Concernant la conjoncture actuelle, il y a effectivement une stagnation du marché immobilier. On parle pas encore de baisse chez nous...

La nombre de salariés qui ne compte pas partir en vacances a doublé! En ce début de période estivale, la baisse du pouvoir d'achat se traduit inévitablement par des départs en vacances fortement réduits.
Les projets de vacances sont affectés par l'inflation pour une majorité de salariés.
Une majorité de salariés estime que ses projets de dépenses en vacances seront influencés par l'inflation mais aussi que le marché de l'emploi est défavorable à un changement de travail, selon un sondage qui vient d'être publié. Le nombre de salariés ne comptant pas partir en vacances cet été a doublé (8% en moyenne, contre 4% l'an dernier).
Parmi ceux qui pensent partir en vacances, les salariés jugent en majorité (54% + 6 points) qu'ils dépenseront plus qu'en 2007 pour les transports, devant l'alimentation (47% + 3 points), mais comptent dépenser moins pour les vêtements (45%), les loisirs (34%) ou l'hébergement (31%).
Les personnes ayant déclaré qu'elles dépenseraient globalement plus d'argent pendant leurs vacances, imputent à une large majorité (72% + 13 points en un an) cette augmentation à la seule hausse des prix.
Seulement 13% des salariés (- 5) expliquent qu'ils accordent plus d'importance aux vacances et loisirs.
Dans les raisons de dépenses accrues (8 choix possibles), seul 1% des salariés estime que l'action du gouvernement leur redonne confiance en l'avenir. 2% ne se prononcent pas.
Parmi les salariés pensant dépenser moins qu'en 2007, près d'un sur deux (47%, + 18 points en un an) explique que son pouvoir d'achat a diminué, 26% (+ 8 ) que l'action du gouvernement leur donne moins confiance en l'avenir, 22% (+ 9) que leur salaire ne leur permet pas, 16% (+ 19) qu'ils veulent mettre de l'argent de côté, 4% ne se proncent pas. Par ailleurs, 70% des personnes interrogées considèrent que le marché de l'emploi est défavorable à un changement de travail par les salariés (24% très défavorable, 46% assez défavorable).
A l'inverse, moins d'un tiers (27%) juge le marché de l'emploi favorable à un changement de travail, 1% ni favorable ni défavorable, 2% ne se prononcent pas.
Cette enquête a été réalisée par téléphone les 13 et 14 juin 2008, puis les 20 et 21 juin, auprès d'un échantillon de 961 salariés âgés de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.
(Source : FO75 - LA BATAILLE SOCIALE INFORMATIONS N° 709 du 10 juillet 2008)

La construction de logements subit de plein fouet le coup de frein du secteur immobilier, qui accuse une chute de près de 28% des ventes de logements neufs au premier trimestre.
Le promoteur français KAUFMAN ET BROAD est le premier touché : il a annonçé le 19 juin, une chute de 71,3% de son bénéfice de janvier à fin mai 2008.
(Source : LIAISONS SOCIALES Quotidien - Bref social n°15148 du jeudi 26 juin 2008)

Bonsoir

Et ben voilà, nous sommes déjà prévenus dans l'Etude ou je travaille, si pas d'amélioration avant la fin de l'année (ce qui relèverait du miracle) des licenciements se profilent à l'orizon

Il faut quand même savoir que plusieurs personnes sont parties à la retraite ou ont demissionné depuis ces trois dernières années. Soit elles n'ont pas été remplacées, soit elles ont été remplacées à "moindre coût".

Je pense que nos "sympathiques" patrons ne feront aucun effort pour réduire leur "foutu petit train de vie" pour sauvergader leurs employés...

Hélas ça semble une évidence........

Bonsoir,

A l'issue de mon CDD qui a fini fin août et qui faisait suite à mon licenciement, je devais être embauchée par une autre Etude qui perdait 2 clercs partant à la retraite.

Les pourparlers, les échanges de mails et de coups de téléphone, tous à l'initiative du notaire, étaient prometteurs.

Un rdv avait été pris pour le 2 septembre et confirmé.
J'y suis allée... pour m'entendre dire que finalement, plus d'embauche pour cause de conjoncture actuelle.

Je suis donc au chômage avec l'impression d'être doublement punie, à la suite d'un licenciement plus qu'abusif (puisque j'ai été à cette occasion cataloguée "cas psychiatrique" et "déficiente mentale") et par suite de cette "conjoncture" qui n'a pas empêché ledit notaire de partir en vacances (c'est pourquoi il n'a pu me recevoir qu'en septembre) pendant que j'ai passé les mois d'été à travailler plutôt que d'aller "pointer"...

celà se sent depuis plusieurs mois : une tension dans l'immobilier, les perspectives qui ne sont pas bonnes et la commission darrois qui risque de déboucher sur l'ouverture du notariat aux avocats, tout ça n'est pas de nature pour les notaires à envisager d'embaucher en ce moment.

Bonsoir à tous,
Relevé dans le n° 51 de CIRCUMEO l'essentiel de l'actualité de juillet 2008 :
Dans l'immobilier, les tendances observées quant à l'augmentation du nombre de défaillances demeurent extrêmement fortes depuis l'été 2007. Sur le semestre, l'évolution est de +29%. Sur les six premiers mois 2008, 382 agences immobilières de plus de 300 K€ en CA annuel ont défailli (+49%).
(Sources Altares France)
ndlr : Ce n'est pas bon signe pour le notariat en général !

Les ventes des promoteurs et des mises en chantier enregistrent en juillet une baisse de 14,4% dans le logement résidentiel et de 12,7% dans le non-résidentiel, selon la Fédération du bâtiment. La FBB s'inquiète des pertes nettes d'emplois qui pourraient survenir à partir de fin 2008, début 2009.
(Source : LIAISONS SOCIALES Quotidien - Bref social n°15201 du 19/09/2008)

Bonsoir,

J'ai lu dans le Parisien d'hier que le promoteur Kaufman et Broad pourrait supprimer 166 postes sur près de 800 salariés en France et qu'au premier semestre 2008 Kaufman et Broad a affiché une baisse de 71 % de son bénéfice.

As-tu quelque chose en vue Lazibeline Bon courage à toi.

Merci Gracky...

Non, pas de poste en vue et ce n'est pas faute de chercher et postuler, y compris dans les départements limitrophes.

Je suis catastrophée et j'appréhende beaucoup pour mon avenir.
A 44 ans, on n'a plus les mêmes "illusions" qu'à 20 ans, surtout quand on pensait être "casée" professionnellement.

Mais s'il le faut, je me résoudrai à quitter le notariat.
Et pourtant, j'adore ce métier pour lequel je me sens vraiment faite.
Mais il faut bien manger (et j'ai 2 chats à charge... entre autre )

Je côtoie beaucoup de monde travaillant dans l'immobilier et le bâtiment et tous disent que 2009 et 2010 seront des années extrêmement difficiles.

Ce qui me fait vraiment mal, c'est que lorsque mon ex-employeur m'a licenciée pour donner mon poste à une autre, en février dernier, il savait déjà que j'aurais du mal à retrouver un poste en CDI mais ça ne l'a pas arrêté.
Maintenant, je sais par mes anciens collègues que la personne qui me remplace fait exactement la même chose que moi mais pour beaucoup plus cher car elle était sensée remplacer à l'origine le clerc principal qui finalement... n'est pas parti!
Maigre consolation... car elle avait un poste duquel mon ex-employeur l'a débauchée et moi j'avais aussi un travail.

Bonsoir Lazibeline,

Désolée pour toi, et j'espère vraiment que tu vas trouver quelque chose.

C'est sur, tu aurais sans doute plus de chance de trouver à Paris ou en région parisienne.

Malheureusement, rien n'arrête nos "patrons adorés"...

Je rêve, dans une autre vie, d'être le patron de mon patron actuel... purée il en baverait comme jamais Bon, c'était juste pour détendre.

je voulais essayer de trouver un autre poste en province, mais je vais attendre un peu, enfin s'il n'est pas trop tard d'ici deux ans

Bon courage.

Bonsoir gracky,
Tu écris ceci "... je voulais essayer de trouver un autre poste en province, mais je vais attendre un peu, enfin s'il n'est pas trop tard d'ici deux ans"
Sans être indiscret, à quoi correspond ce délai de deux ans ?
Cordialement.

Bonsoir RWM,

Et bien j'espère que la crise actuelle sera finie d'ici deux ans (le temps que tout se remette en place), mais malheureusement dans deux ans, j'en aurais deux de plus

Bonsoir gracky,
Ah ! si les problèmes conjoncturels du moment pouvaient tous se régler dans "ta boule de cristal"... LOL
Cordialement

mon CDD se termine à la fin du mois, et je pense qu'il ne débouchera pas sur un CDI comme prévu vu la conjoncture!

Bonsoir clerette,
C'est peut-être un mal pour un bien. Soyons positifs. Si j'ai bien compris tu n'étais pas très satisfaite de ce nouveau poste et de sa maigre rémunération. Alors courage et bonne volonté vont te permettre de t'en sortir...
Cordialement.