Je me présente... et remerciements.

Bonjour lazibeline,
Si c'est ça le "motif de ton licenciement" c'est "gagné d'avance" pour toi.
Ce n'est pas un motif réel et sérieux dans sa définition jurisprudientielle, maintes fois rapportée dans le présent forum.
Quant à la suite, pour une embauche, je n'ai jamais vu un salarié licencié, ne pas retrouver du boulot dans la branche. Une lettre de licenciement n'est pas un tatouage indélibile sur le front ... Qu'on se le dise ! Nougat à totalement raison, car un patron recrute pour faire un travail, pas par charité ! Et puis lors d'une embauche, il ne faut jamais montrer sa lettre de licenciement au recruteur. C'est comme sa religion et son appartenance syndicale, c'est personnel et confidentiel.
Cordialement.

J'ai postulé pour un poste de clerc dans une Etude à 9 kms de chez moi, avec laquelle j'ai eu plusieurs dossiers en participation et qui cherchait un clerc depuis seulement quelques jours (annonce parue dans la semaine juridique en cours).
La réponse a été immédiate: le poste est "déjà" pourvu.. (c'est pas tout juste s'il l'était déjà avant même de faire l'objet de l'annonce).
Bien voyons... il y a dû y avoir une prise de renseignements à mon sujet, faut pas non plus être dupe...
Qui embaucherait un "cas psychiatrique"?

Je ne supporte absolument pas qu'on ait pu décider non seulement de "jouer" avec ma vie professionnelle et privée mais aussi de faire en sorte de me forcer à quitter un lieu où je me sens bien en m'empêchant d'y exercer un métier que j'adore car j'ai toujours en tête ce que m'a dit mon patron lors de l'entretien préalable au licenciement:
-"je ne ferai pas état de votre état mental déficient lorsque qu'on me demandera des références à votre sujet" (!!!)

Et il y a de fortes chances pour que ce soit cela qui ce passera jusqu'à ce qu'il soit sûr que je quitterai la région, sachant ce qui lui pend au nez quant à ses agissements"

Je ne peux pas accepter l'idée que quelqu'un qui s'empiffre de caviar et de champagne "sur mon dos" puisse s'arroger le droit de m'empêcher de gagner mon pain pour préserver son "simulacre de respectabilité".

Je me console en pensant à ce que disait Coluche:
-"aussi haut que l'on soit, on n'est jamais assis que sur son cul"
Et il y en a un qui tombera de sa chaise plus vite qu'il ne le pense....

Je vois que tu réagis avec vigueur....c'est plutôt bon signe. Vivement que la chaise tombe avec le boss dessus.

Sa chaise doit être en béton armé, sinon, elle se serait déjà écroulée depuis des lustres sous le poids de sa bêtise

Bonsoir lazibeline,
Sur un seul recrutement, il me paraît difficile d'accuser "tout de go" et sans aucune preuve tangible, ton futur ex-employeur, d'avoir obligatoirement fourni de "mauvais renseignements" sur ton compte... Attention de ne pas tomber dans la facilité d'une paranoya systématique, après une seule tentative de recherche d'emploi.
Le recrutement de salariés compétents et expérimentés est actuellement très difficile dans le notariat à la suite du départ en retraite des "papys boomers". Ce n'est un secret pour personne. Cela peut aussi expliquer, qu'un recruteur ne laisse pas passer une candidature qui semble convenir au poste qu'il propose.
Reste sereine s'il te plaît et consacre les forces qui te restent à la préparation sérieuse d'un CV qui pourra être diffusé, dès que tu seras en possession de ton solde de tout compte. C'est plus positif que d'accuser gratuitement le "mauvais sort" ... N'oublies pas qu'actuellement tu es en arrêt de travail ...
Cordialement.

Je n'ai AUCUN doute sur le fait que mon patron me "plombera" pour sauvegarder sa réputation et faire en sorte de me chasser, même sans preuve tangible car les loups ne se mangent pas entre eux.

Je sais maintenant de quoi il est capable et le mot "scrupule" ne fait pas partie de son vocabulaire.

Je n'arrive même pas encore à évacuer de ma mémoire ses mots ("déficiente mentale, cas spychiatrique"..) et s'il est capable de s'autoriser à dire de telles choses, sûr de son jugement supérieur et infaillible, il ne va pas se gêner pour en justifier mon départ de l'Etude.

Oui, je deviens sans doute paranoïaque. Mais comment ne pas l'être dans un tel cas?
comment gérer le fait d'être obligée de se justifier quand on a rien à se reprocher?

Et si le si respectable Maître X se débarrase d'une salariée au bout de 2 ans (et qui habite à 500m)... c'est qu'il doit y avoir "cachalot sous caillou".

Quant à mon CV, il est déjà prêt et je vais le diffuser en candidature spontanée car j'ai toujours trouvé un poste par cette voie là.

Tout ce que je souhaite, parallèlement à ma recherche de poste, c'est que la procédure prud'hommale soit assez rapide pour que mon patron ressente (à défaut d'en avoir conscience) ne serait-ce que la moitié du quart du tiers du mal qu'il m'a fait.

lazibeline a écrit:

comment gérer le fait d'être obligée de se justifier quand on a rien à se reprocher?

je n'ai pas encore trouvé

Bonjour Lazibeline.

Peut-être qu'il n'y a pas tant d'Etudes que ça dans ton coin, et du coup ça fait rager de voir que pour cette opportunité c'est raté. Mais tu en auras d'autres ailleurs, et peut-être que beaucoup plus loin ça ne serait finalement pas si mal..........

Quant à la durée de la procédure, c'est quitte ou double. Passée la conciliation, rappelle toi quand même que les beaux jours arrivent et que les tribunaux "sommeillent" durant cette période.

Attention à ne pas "entretenir ta souffrance", je parle en connaissance de causes crois-moi, c'est un cercle malsain. Après une période de repos ou tu chouchoutes ton moral et "mets du bois dans la cheminée", il faut regarder ailleurs, sortir, te changer les idées, lire (si tu peux te concentrer..........en ce moment c'est peut-être trop tôt). Je sais qu'il est plus facile de dire que de faire d'autant plus quand il s'agit des autres...
Essaye quand même de prendre soin de toi; la colère est saine, mais veillons à ce qu'elle ne devienne pas "obscetionnelle" (heu ...ça ne s'écrit sûrement pas comme ça........).

Bonjour lazibeline et clerette,
A qui voulez-vous, vous justifier, lorsque vous n'avez rien à vous reprocher?
Je ne comprends pas votre démarche intellectuelle.
Pour moi, lorsque je n'ai rien à me reprocher, je n'ai à justifier de rien, à personne.
C'est tout simplement pour cette raison basique, que vous ne trouvez rien!
Cordialement.

Bonjour lazibeline,
Le déroulement de la procédure prud'homale est toujours le même :
Conciliation et jugement :
* la tentative de conciliation obligatoire,
* la procédure de jugement, à défaut de conciliation.
Le Conseil de Prud'hommes est saisi :
* soit par la présentation volontaire des parties evant le bureau de conciliation (processus assez rare en pratique)
* soit par une demande formée sur place au secrétariat-greffe du conseil ou par lettre recommandée adressée à ce même secrétariat.
La durée totale moyenne d'une simple procédure en "activités diverses" est de l'ordre de 18 à 24 mois (vacances judiciaires et renvois d'audiences compris). Ensuite s'il y a appel du jugement par l'une ou l'autre partie, l'on peut rajouter 18 mois en moyenne devant la Cour d'appel.
Pour connaître très approximativement les délais dans un Conseil de prud'hommes, il vaut mieux se renseigner auprès de son secrétariat-greffe. Tous n'ont pas le même volume d'affaires à traiter chaque année.
Un conseil : Une procédure n'est jamais une course de vitesse, mais relève plutôt d'une course de fond. Le plus résistant et le plus réfléchi, a toutes les chances de l'emporter...
Cordialement.

RWM a écrit:

Bonjour lazibeline et clerette,
A qui voulez-vous, vous justifier, lorsque vous n'avez rien à vous reprocher?
Je ne comprends pas votre démarche intellectuelle.
Pour moi, lorsque je n'ai rien à me reprocher, je n'ai à justifier de rien, à personne.
C'est tout simplement pour cette raison basique, que vous ne trouvez rien!
Cordialement.

Bonsoir RWM,

C'est surtout pour l'aspect spychologique que je soumettais cette question.
Je me sens coupable d'un fait (mon licenciement) alors que je nen suis pas responsable.
Tous les jours qui passent me minent un peu plus et j'ai peur de ne pas avoir la contenance nécessaire pour répondre à la question qu'on pourrait me poser quant au motif de mon départ.
Tu m'as donné sur un autre post une réponse qui ne trahit pas la vérité et dont je me servirai.

Quand je disais :
"Oui, je deviens sans doute paranoïaque. Mais comment ne pas l'être dans un tel cas?
comment gérer le fait d'être obligée de se justifier quand on a rien à se reprocher?"
ce n'est pas tant le fait d'expliquer mon départ au moment de l'entretien d'embauche que j'évoquais, mais une question latente qui me "bouffe" parce que, malgré le fait de savoir pourquoi j'ai été licenciée, je n'arrive pas à me dire que ce n'est pas de ma faute.

C'est très dur à expliquer comme raisonnement...
Cela ne relèverait-il pas du "cas psychiatrique, ça?" (je blagueee... mais ça, je dois dire que cela m'a énormément choquée d'entendre cela de mon employeur... qui devrait mettre sur sa plaque non pas "docteur en droit", mais "docteur en maladie mentale)

bonjor Lazibeline,

C'est bien le problème, quand on se retrouve face à des accusations injustifiées, on en vient à un moment à se demander ce qui peut motiver de telles attaques, et là ou on a soi-même merdé; je pense que c'est tout simplement signe d'intelligence que de savoir se remettre en question; mais il ne faut pas oublier que le problème de base, ce n'est pas toi qui l'a, c'est celui qui t'accuse et qui utilise ces moyens pervers pour te déstabiliser; LUI a un problème, pas toi. Et nos réactions de faiblesse face à ses comportements leur font penser à ces tarés qu'ils ont raison.

La seule part de responsabilité à mon avis que nous pouvons avoir dans ce type de relations et leurs conséquences, c'est que nous n'avons pas su mettre de limites dès le départ au mode d'expression de "l'agresseur"...et forcément...puisque nous n'avons pas les mêmes "codes".

Quant à la dimension psychologique de la situation, elle est certes importante mais j'ai pour ma part compris que ce forum n'est pas un cabinet de psy, et nous y trouvons ce qu'il nous faut en matière de renseignements divers sur nos droits et le rôle du syndicat.

Comme je te l'ai écrit, attention à ne pas "chouchouter" ta souffrance, tu pourrais t'y habituer. Je suis passée par là tu vois, je remonte difficilement , et aujourd'hui je te dis tout ça car je trouve que tu continues ta descente aux enfers, et il faut impérativement te ressaisir. Tu n'as rien fait de mal dans ce que tu décris de la situation, n'en doute pas.

Bon courage.

Bonsoir lazibeline,
Notre forum ne s'adresse malheureusement pas pour toi à des étudiants ou à des professionnels de la psychologie au travail.
Consécutivement, il faut s'en tenir à des choses simples.
Par exemple, un recruteur, s'inquiète surtout de ce que le candidat qu'il a devant lui, sait faire, soit par acquis de ses études, soit par son expérience professionnelle. Les conditions dans lesquelles le salarié a quitté son poste précédent (pour raisons personnelles ou mésentente cordiale) sont le cadet de ses soucis. S'il recrute c'est surtout qu'il a un poste de travail à pourvoir et qu'il recherche le salarié en capacité de tenir ledit poste au prix qu'il peut offrir.
Cesses donc, de te "faire des noeuds au cerveau". Au besoin consultes sans tarder, un psychologue ou un psychiatre diplômé pour te faire aider à évacuer tes angoisses. Tu ne t'en porteras que mieux. Consulter un psychologue ou un psychiatre diplômé ne rends pas fou, mais aide positivement à se sortir moralement d'un passage difficile et à se présenter dans de bonnes conditions à toute recherche d'emploi.
Cordialement.

Bonsoir à toutes et tous,

Mon syndicat m'a informée que mon dossier est entre les mains de l'avocat (du syndicat d'ailleurs).

L'avocat prendra contact avec moi à l'issue des vacances judiciaires.
Je suis très contente du déroulement de mon dossier et ça m'aide énormément psychologiquement.

Et oui, j'ai passé la cap de la culpabilisation et en fait, avec ce qui se passe dans l'Etude où j'ai atterri (voir mon post "Médecine du travail"), je relativise beaucoup ce que j'ai vécu et profite de cette triste expérience pour aider un maximum mes collègues en souffrance.

J'essaie de les "booster" pour qu'elles gardent l'estime d'elles-même en me remémorant les "coup de pieds au c... virtuels" d'un Saturnin qui se reconnaîtra...

De plus, j'ai pu constater, dans mon Etude actuelle, qu'on n'est pas plus mal considéré en se faisant respecter qu'en acceptant des méthodes de Thénardier !

En fait, mon licenciement, avec le recul, m'a permis de prendre conscience de ma "valeur humaine" (je ne sais pas trop comment exprimer ce sentiment) qui vaut celle de mon employeur (sauf le respect hiérarchique bien-sûr, mais qui implique le respect envers le salarié également).

Je soutiens mes collègues mais je leur conseille fortement de se syndiquer car on se sent appartenir à "une famille" et surtout, on se sent plus sûr(e) de soi parce que moins seul(e).

Ouafff, je m'emballe, mais malgré le contexte dans lequel je travaille et la procédure prud'hommale qui s'annonce maintenant suite à mon licenciement par mon employeur précédent, je me sens "dans mon droit" et même si j'ai encore des moments d'abattement, je me sens assez forte pour y faire face.

Merci Saturnin....

Bonsoir à toutes et tous,

DU NOUVEAU !!!

Comme convenu, je vous tiens informé(e)s de la suite donnée à mon affaire...

Je suis rentrée du travail il y a 1/2h et dans ma boite aux lettres m'attendait un courrier de Me X, avocat, qui après une réunion de travail avec Mr Y (NB: le pdt du Syndicat) a pris connaissance des pièces constitutives de mon dossier qui justifie, selon lui, l'introduction d'une procédure.

Il me demande donc mon accord pour "lancer la machine"... je vais même lui donner ma bénédiction !!!

Depuis l'ouverture de cette lettre, je suis regonflée !!!
Les sentiments se mélangent: joie, impatience, soulagement... et aussi reconnaissance envers les personnes qui m'ont écoutée et épaulée, surtout ledit Pdt du Syndicat ainsi que Jean-Paul, Colette et tant d'autres...

Que cela fait du bien au moral !!!

Il me reste deux jours à faire dans l'Etude où je fais mon CDD mais je vais les faire "sur un petit nuage" (à ce propos, j'ai un RDV pour un entretien mardi prochain dans une Etude à 46 kms de chez moi... mais ce n'est pas vraiment plus loin que celle actuelle et puis, j'ai bien plus envie de travailler que de passer par la case "Assedic").

Je continuerai à "vous dire quoi" (comme on dit par chez moi...)

Bonsoir à toutes et tous,

Cet après-midi, j'ai rencontré l'avocat de la Fédération Syndicale ainsi que le Président de ladite Fédération pour l'évaluation du montant de l'indemnisation qui sera demandée au titre du licenciement abusif que j'ai subi.

L'avocat m'a confirmé que mon dossier est solide et que la lettre de licenciement ne présente au motif réel et sérieux justifiant mon licenciement.

Nous avons discuté environ 1 heure du déroulement de la procédure qui va suivre.

L'avocat va saisir le Tribunal des Prud'hommes et la première étape sera une convocation à une audience de conciliation, qui sera rapide, destinée à, pour ma part, réitérer ma demande, et pour mon ex-employeur à saisir l'opportunité d'échapper à un jugement soit acceptant ma demande soit proposant une indemnité transactionnelle acceptable.
La date d'audience du jugement sera également fixée à cette occasion.

Comme j'habite en province, la convocation à cette audience devrait être un peu plus rapide qu'en région parisienne et se dérouler au cours du 1er semestre 2009.

Je voudrais être une souris pour voir la tête que va tirer mon ex-employeur quand il sera convoqué! Cela va valoir de l'or! Je suis sûre qu'il ne s'y attend pas et dort sur ses 2 oreilles sans honte de ce qu'il m'a fait!

Comme disait notre Président (pas celui de la République mais de notre Fédération), même si la procédure prudhommale ne considère que les aspects techniques et juridiques du licenciement, je pourrais en faire le deuil (car moralement, j'en garde encore pas mal de traces : cauchemars récurrents... ) et j'aurais le sentiment que "justice est faite".

Et rien que pour cela, je le dis à tout(e)s mes collègues actuellement dans la souffrance psychologique, ça vaut le coup de se battre...

Félicitations Lazibeline pour aller au bout de ta démarche, il y a trop de nos collègues qui laissent tomber et ne font pas de procédure à l'encontre de ces notaires qui se croient tout permis. Je croise les doigts pour toi.
Bon courage.

salut Lazibeline,

Bravo!!!! Avec toi de tout coeur, tu le sais...

Merci les amies....

Comme on diro par ché mi : "ech' vous diro quoi !"


Plaisanterie mise à part, nos aïeux se sont battus pour nos droits, nous nous battons encore, alors autant les faire valoir quand on les piétine d'un pied, l'autre pied piétinant notre dignité.

Pour l'anecdote : je n'ai pas trop mal dormi la nuit dernière... relation de cause à effet?

Bravo à toi Lazibeline

C'est super d'être allée jusqu'au bout.

Honnêtement, je crois que je n'aurais pas osé le faire

Ce qui bien sur, ne fait pas avancer les choses...

Encore bravo à toi !

Super Lazib!!!!!

moi je n'ai pas eu l'energie necessaire pour mener ce combat!

Mais bonne nouvelle ! je signe un cdi mieux payé dès novembre

Bonsoir clerette,
Un CDI en vue et le moral remonte. C'est tant mieux et la démonstration qu'il faut toujours être positif.
Quand à ton conflit, n'attends pas trop longtemps pour recouvrer tes droits. C'est un bon moyen de se sentir humainement respectée et respectable.
Cordialement.

félicitations Clerette

Bonjour à toutes et tous,

Aujourd'hui, dans ma boite aux lettres, j'ai trouvé une lettre de l'avocat de la Fédération m'indiquant qu'il avait adressé un courrier à mon ex-employeur (copie dudit courrier était jointe) pour l'informer qu'il était chargé de me défendre et qu'il avait 15 jours pour communiquer les coordonnées de son propre avocat, sinon, il sera cité devant le Tribunal des Prudhommes.

Dans l'hypothèse où mon ex-employeur fait appel à un avocat, la suite se fera entre avocats pour arriver à une indemnité acceptable et entretemps, je ne devrais pas recevoir d'autres courriers de mon avocat ("les échanges entre avocats étant confidentiels" - sic)

Mon ex-employeur a dû recevoir son courrier aujourd'hui aussi.
J'imagine très bien le sentiment d'extrême injustice qui pèse sur ces épaules de notable devant l'affront qui lui est fait par une ancienne salariée déficiente mentale, relevant du cas psychiatrique et qu'il a dû licencier pour insuffisance professionnelle au bout de 2 ans de charité envers elle...

Cela va jaser... j'espère!

Bonjour,

C'est sans doute une méthode comme une autre que d'arriver à un accord financier entre avocats..... pour ma part, j'ai subi nombre d'humiliations, dénigrement, mise à l'écart, entretiens "sauvages", et je n'ai même pas pensé à cette possibilité de transaction.
Le jour de la conciliation, mon avocat ainsi que mon employeur ont refusé de concilier, et j'en était soulagé, même si je sais bien que le rôle premier du conseiller prud'homal est justement d'arriver à un accord; mais je considère que ce que j'ai vécu n'est pas monnayable, en tout cas pas uniquement entre autre car ma santé a été très atteinte à un moment.

La "réparation", la complète guérison passera par un écrit du Tribunal, une condamnation de mes employeurs je l'espère, une audience publique, laquelle me terrorise d'avance mais est nécessaire. J'ai besoin que les choses soient expliquées, reconnues.
Et si bien sûr à la clef il y a des sommes destinées à "réparer" qui me sont allouées, ce ne sera que justice encore et évidemment elles seront les bienvenues.

Il reste l'éventualité de se prendre un râteau.....mais alors là très franchement.... je ne pense pas; et j'aurais eu au moins la satisfaction d'entendre s'exprimer la partie adverse sur ce qu'elle a fait.