Pensée du Jour

"Etre optimiste est un devoir moral." Jean Tarrade citant selon lui même, Karl Popper en juin 2013 à Lyon.
Tarrade passe pour le père la morale au csn.
Perso je trouve que c'est plutôt une nouvelle rassurante...
Par contre, au chômage et au rss en ce moment, je suis tout disposé à luifaire l'aumône d'un peu de mon capital "moral". Visiblement il en manquait devant les Echos. Au point de casser sans doute le moral de beaucoup d'entre nous. Juste avant noël, pas cool ami Tarrade. Pour des milliers de clercs, votre sortie de l'autre jour se traduira par des primes à zéro. Joyeux noël Me Tarrade, j'espère que vous ne manquez de rien.

"Je tiens la complaisance pour le mensonge pour quelque prétexte que ce soit, comme la pire lèpre de l'âme".

En exergue et prologue de l'ouvrage remarquable intitulé "Perte d'Emploi, perte de soi"  - Editions Eres.

De nouveau une réaction remarquable et très fine de RWM qui pense sans doute à la maladie imaginaire dite « syndrome de Stendhal ». Du nom de celui que ressentent bien des voyageurs devant les beautés florentines telles que le David de Michel Ange.

L’état de déréliction syndicale de la cléricature confinant par exemple au chef d’œuvre, dans le genre intellomode de la déconstruction, je vous suggère pour bien saisir la pensée de RWM, d’imaginer ledit  « David » (ci-dessous pour les incultes),



en le surmontant d’un autre chef. Prenons au hasard celui de celui qui figure en tête de l’édito page 2 de la Basoche du 3ème trimestre 2013, ou bien au choix afin de ne faire d’injustice à personne, celui d’un autre retraité également pris au hasard, tel le nouveau secrétaire du Conseil d’Administration de la CRPCEN.
Là.
Ceci posé, nous verrons bien qui, parmi les clercs et employés du notariat, syndiqués ou non, ressentira un trouble à la vue d’un tel chef d’œuvre à la sauce bicéphalée façon Blabla.
Ceci dit avec un égal Respect pour l’ensemble de nos dirigeants syndicaux ainsi que de tous nos vénérables syndicalistes retraités du notariat d’ailleurs, les deux choisis là au hasard étant également fondus dans le jus de la même pierre. Celle de la FGCEN.
J’en profite tout de même pour penser à haute voix que les susdits deux là feraient quand même bien de s’expliquer une bonne fois, en tête à tête. Je propose à cette fin qu’on leur donne tout le temps de le faire en leur érigeant une statue bicéphale sous l’Arche de la Défense. Elle est un peu de travers, un peu petite et pas assez épurée pour eux mais en attendant que l’on construise un meilleur arc de triomphe à ces méritants syndicalistes, je ne vois pas mieux.
C’est qu’il devient un peu ennuyeux – on le dirait ici et là -  de les voir s’expliquer à coups de ramettes A4 plutôt que de s’occuper, si possible ensemble, de ce qui intéresse les clercs et employés de notaire (les menaces indistinctes de licenciement que font peser, sur 48.000 clerc et employés du notariat, des déclarations dont le président du CSN aurait pu s’abstenir, par exemple).
J’ajoute que pour le coup, les notaires ont peut-être bien fait de s’abstenir de prendre part à une  querelle virant tout de même chouya au grand n’importe quoi, à moins que je n’y pige rien.  Ce qui est toujours possible (donc vrai si l’on prend en compte cette opinion selon laquelle je serais à moi tout seul un chef d’œuvre en matière d’art du possible).
Re là.
Ceci reposé, suis-je moi-même en faute ou bien malade aussi de je ne sais quelle maladie imaginaire du cervelet à cet instant précis, ami RWM ? Dans l’affirmative, je préviens que je m’en tape. Les côtes en particulier. Et j’espère que les deux retraités que je viens de piédenéstaliser riront aussi et ne me tiendront pas rigueur de mon petit blabla ubuesque du jour. Celui des deux que je connais le mieux - parce que je le préfère et j’en ai le  droit – ne se fâchera pas, j’en suis certain, car je lui connais un certain sens de l’humour et de la truculence. Et puis d’ailleurs moi aussi, je suis autodidacte et assez libre côté conventions. Ceci étant, s’il veut toujours « m’écraser sur les rails » comme il me l’a promis en novembre, que ce préféré veuille bien m’indiquer le numéro du TGV Paris – Strasbourg ainsi que la date et le PK de son choix afin que je me couche sur la voie à son passage.
Je le ferai sans faute.
Mes hommages RWM. Je t’érigerai une statue à toi aussi, ne sois pas jaloux.

PS qui a dit que marzolf est fou ?  

Salut marzolf,
Dans le rôle du "fou du roi" tu te débrouilles vraiment bien.
Voici ce, à quoi, ton dernier post me fait penser :
"A la mort du Général de Boigne, né Leborgne, la ville de Chambéry décida d'élever un monument en son honneur. Un concours fut lancé en 1832 et dix-sept projets ont été présentés. Un an plus tard, ce fut le grenoblois Pierre Victor Sappey qui sorti gagnant.
Le monument a été inauguré le 10 Décembre 1838. C'est une habile superposition de trois monuments: une fontaine, une colonne et une statue, d'une hauteur totale de 17 mètres environ. La fontaine est composée de quatre éléphants réunis par la croupe, en forme de croix de Savoie et l'eau sort par leur trompe. Au-dessus de chaque éléphant se trouve une inscription ou un bas-relief, surmonté de divers trophées des Indes. La colonne fait penser à un palmier. La statue représente le Général de Boigne. On la surnomme aussi "Les quatre sans cul"."
Pour l'instant nous n'en avons que deux, mais en cherchant bien, on devrait pouvoir en trouver quatre, parmi nos vieux fédéraux...
Bien cordialement.

"La première condition du bonheur est que l'homme puisse trouver joie au travail. Il n'y a vraie joie dans le repos, le loisir, que si le travail joyeux le précède.
Le travail le plus pénible peut-être accompagné de joie dès que le travailleur sait pouvoir goûter le fruit de sa peine. La malédiction commence avec l'exploitation de ce travail par un autrui mystérieux qui ne connaît du travailleur que son "rendement"."

André Gide - 1869-1951 - Journal 1889-1939, 4 août 1936

"Le véritable remède contre le chômage est qu'il n'y ait plus de travail pour personne, mais pour chacun une place dans la société."

Albert JACQUARD   (chercheur et essayiste français)

L'un des symptômes d'une proche dépression nerveuse est de croire que le travail que l'on fait est terriblement important.

Bertrand Russell  (mathématicien, philosophe, homme politique et moraliste britannique)

quoi qu'il en soit :

"Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu as contre toi ceux qui veulent faire la même chose, ceux qui veulent faire le contraire et l’immense majorité de ceux qui ne veulent rien faire"

Confucius