Pensée du Jour

Non, je n'irai pas mettre un bonnet d'âne ou non sur la tête de RWM sur ce coup.
Je laisse aux camarades bretons et bretonnes, aussi versés et obstinés que nous autres alsaciens dans toutes querelles, le soin de commenter cette amusante citation comme de mettre éventuellement tout bonnet de leur choix sur le chef d'RWM.
Je m'en lave les mains.

De 1906, cette citation?
Une autre époque où l'Eglise et ses brebis prenaient aussi une part active à toutes sortes de débats en Vieille France.
En effet, la loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat n'est pas loin de cette date il me semble. Mais à l'époque, nous n'étions pas trop concernés par ces querelles, nous autres alsaciens, puisque nous étions bien et légitimement sous la souveraineté allemande ou la férule du Kayser. A cause d'un vote de l'Assemblée Nationale, je le rappelle à ceux qui nous taxent encore de casques à pointes aujourd'hui.
Chez nous, en Alsace, disons pour faire vite qu'elle s'applique aussi maintenant, cette loi sur la séparation  de l'Eglise et de l'Etat, mais sous des modalités particulières, teintées du Concordat etc.  Bref. Ce qui est certain, c'est que l'institution du mariage évolue aujourd'hui en Bretagne comme en Alsace.
A tel point que je suis tout disposé à convoler bretonne mais que je peux, en plus, examiner maintenant avec bienveillance toute demande en ce sens qui émanerait d'un camarade breton. Si vous multipliez cette possibilité par autant de  clercs et de clérettes en âge et en état de convoler pouvant exister en Alsace et en Bretagne, vous mesurez à peu près les chances de voir s'accroître les liens entre nos deux bastions syndicaux. C'est une solution parmi d'autres à ne pas négliger dans nos tentatives de résoudre toutes sortes de crises, syndicales ou non.
En tout cas virgule malgré le doute que je lis sur vos visages virgule je soutiens que ceci multiplie au moins théoriquement par je ne sais combien virgule les chances d'unions entres camarades syndiqué(e)s de nos belles régions et augmente ainsi d'autant celles de voir les liens syndicaux et autres se renforcer considérablement entre nos deux pays.
Je ne m'étendrai pas sur le pays qui rapetisserait misérablement entre Alsace et Bretagne en restant aussi étroit d'esprit, à force d'ergoter plutôt que d'appliquer la loi sans faire d'histoires.
Et je n'ai pas commenté l'amusante (très amusante) citation que vient de nous offrir l'ami RWM.
Ce que je refuse de faire car je sens bien que, sourire en coin, l'ami RWM m'attend au virage.
Nâââon, je ne la commenterai pas.

« C’est l’histoire d’un homme qui souffrait d’hémorroïde. Non pas de plusieurs hémorroïdes, mais d’une pauvre hémorroïde solitaire. Elle avait commencé par être petite et agaçante, très vite elle était devenue moyenne et angoissante, et en l’espace de deux mois elle était déjà grande et vraiment douloureuse. L’homme continuait de mener sa vie comme d’habitude : il travaillait tous les jours jusqu’à des heures tardives, sortait s’amuser à la fin de la semaine, baisait discrètement quand l’occasion se présentait. Mais à chaque sortie ou siège prolongé, cette hémorroïde reliée à sa veine lui rappelait que la vie çà brûle, que la vie çà fait suer, que la vie est une foutue chose qui dérange sans cesse. Ainsi donc, avant chaque décision importante, l’homme écoutait son hémorroïde comme d’autres écoutent leur conscience. En tant qu’hémorroïde, elle donnait à l’homme des conseils de trou du cul. Des conseils pour licencier l’un, ne pas céder à l’autre, se fâcher et même se plaindre. Et çà marchait, le type réussissait de mieux en mieux de jour en jour. Les bénéfices de la société grossissaient à mesure que l’hémorroïde grossissait aussi. Et il arriva ainsi un moment  où elle devint plus grosse que l’homme. Ce qui ne l’empêcha pas de continuer à grandir. Jusqu’au jour où l’hémorroïde finit par siéger à la tête du directoire. Parfois, quand elle s’asseyait dans le fauteuil de la salle de réunions, l’homme qui était sous elle la dérangeait …/… et c’est ainsi que, grâce au petit homme qui l’agaçait par derrière,  l’hémorroïde finit par être aimée de tous …/… »

Bravo, je crois, pour le choix de cette citation et de cet auteur. Un choix qui me troue le cul pour parler comme les jeunes d'aujourd'hui, tant il me semble judicieux...
Mais puisque nous en étions encore à Mishima, aux vieux, aux jeunes, à la politique du ventre, je reviens un peu en arrière avant de partir, bien vivant je vous rassure, avec ma tête ailleurs...
".../...reste le dévouement désintéressé à une cause, à supposer qu'on puisse croire en une cause, ou faire comme si on y croyait".
"Mishima ou la vision du vide" - Marguerite Yourcenar.

Que si ton oeil droit est pour toi une occasion de péché, arrache-le et jette-le loin de toi.
Matthieu, 18 et des brouettes.
Là, RWM. Il ne sera pas dit que Blabla est un vil mécréant.

Pour marzolf, et dans le texte :

Dans Matthieu 5:29-30, Christ dit. «Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne»

Dans Marc 9:43-48, Christ dit, «Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d’avoir les deux pieds et d’être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point»

Je ne suis pas un ancien servant d’aumônier de marine, sans références, cher ami.

Sacré RWM! Il est vraiment joueur!
Ma foi. Allons-y pour les Ecritures.
Une autre de Matthieu, en exergue du bouquin de Yourcenar sur Mishima.

"Si le sel perd sa saveur, comment la lui rendra-t-on?"

Il est question d'engagement, du sens de nos actes, etc.
A bientôt ami RWM.

Bonjour RWM, jusqu'ici je me suis toujours amusé de nos batailles de citations etc. Mais là tu pousses le bouchon trop loin. Le machin que tu viens de coller ici, sauf le respect que nous devons sous condition de réciprocité à son auteur, ce n'est pas une pensée et encore moins du jour.
Pour moi c'est du chantage aux licenciements et de l'obscurantisme social.
Pour un type qui cite Karl Popper dans ses discours, moi je dis Tarrade, peut mieux faire.
Ceci étant, je me demande à qui s'adresse exactement ce chantage aux licenciements.
Il a tellement peur de nous, Tarrade, qu'il n'oserait pas... non.
Nous serions donc une sorte de monnaie d'échange? Genre si je suis encore obligé de prendre de l'argent à mes petits enfants pour payer mon personnel, je vire tout le monde.
Bon RWM, trouve nous du Karl Popper pour édifier amicalement Me Tarrade. Il est le bienvenu ici, ce serait poilant qu'il vienne participer à nos amusements. Au moins on l'écouterait alors que son public habituel attendrait de lui qu'il soit bête et méchant.
Hop, salut RWM, du Popper Karl, pas des popers vu?

Bonjour marzolf,
Dans ce forum, une citation ou une pensée, n'a pas besoin de provenir d'une quelconque célébrité, fut-elle de peu d'intérêt au sens général du terme.
En l'espèce, je n'ai fait que citer une réponse de l'actuel président du CSN à un journaliste de la presse écrite. C'est donc bien étymologiquement une citation.
Pour le contenu c'est à mon avis, un chantage de plus à l'emploi, comme il en sort un, chaque jour, dans la presse française. PSA vient de fermer une usine à AULNAY SOUS BOIS, pourquoi les notaires, dans une moindre proportion, ne s'autorisaient-ils pas à licencier? Comme tu le sais, ils sont, souvent, socialement sans aucun scrupule... Alors?
Cela étant dit, je ne vais pas me gêner, pour évoquer cette "bravade publique" du président du CSN à l'égard de tous les salariés du notariat, lors de la réunion de la Commission Mixte Paritaire de la semaine prochaine. Tu peux compter sur moi.
Bien syndicalement.