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| Articles de presses et blogs | |
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Auteur | Message |
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RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Mer 15 Mai 2013 - 22:24 | |
| "Info-Plus" Diffusion de l'information syndicale et injures Les sites Internet syndicaux ne peuvent être l'occasion de relayer et diffuser des propos injurieux. En effet, ses utilisateurs doivent modérer les propos et les publications qui y sont faites, toujours sous le contrôle de l'employeur. Toutefois en cas de propos manifestement excessif, le chef d'entreprise a tout intérêt à solliciter un huissier afin qu'il constate l'abus. Source : Le Point, 13 mai 2013. | |
| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Management douloureux Jeu 16 Mai 2013 - 16:03 | |
| Lu dans LE NOUVEL OBSERVATEUR N°2352 du 16 mai 2013 :Entretien avec Patrick LEGERON, psychiatre, spécialiste du stress en entreprise. Il a créé le cabinet STIMULUS et rédigé un rapport sur les "risques psychosociaux au travail" remis à Xavier BERTRAND en 2008. "UN SALARIE HEUREUX N'EST PAS UN GLANDEUR" Le Nouvel Observateur :Pourquoi le management est-il si douloureux?Patrick LEGERON :Les enquêtes d'Eurostat ont montré que le management à la française est l'un des plus inefficaces d'Europe. A la question : "Vous sentez-vous reconnu pour votre travail?", 85% des salariés danois répondent oui, 70% des Britanniques font de même, et seulement 35% des Français. Les entreprises pratiquent un autoritarisme d'un autre temps. Elles ont tout misé sur l'augmentation de la compétitivité et ont oublié la dimension humaine. Ce sont des techniciens qui sont promus à des postes de managers. On ne les forme qu'à remplir des tableaux Excel, pas à accompagner des salariés. Dans les écoles de management on apprend tout... sauf le management. Une fois en poste, les managers savent qu'ils ne seront pas évalués sur la santé psychologique des salariés ni sur leur capacité à régler les conflits, mais sur la productivité. le pire, c'est qu'ils souffrent, eux-aussi. La manager est "stresseur" et stressé. Les petits chefs sont souvent plus stressés que les salariés. ....... (Propos recueillis par RENAUD DELY) | |
| | | marzolf
Nombre de messages : 698 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 18/06/2009
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Ven 17 Mai 2013 - 0:38 | |
| Non mais, RWM! Bien sûr que si! J'ai l'impression que j'ai une très mauvaise influence ici. | |
| | | marzolf
Nombre de messages : 698 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 18/06/2009
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Ven 17 Mai 2013 - 2:06 | |
| http://www.eric-verhaeghe.fr/le-marche-francais-de-lemploi-manque-t-il-de-flexibilite/
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| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Réformes ... Dim 19 Mai 2013 - 12:06 | |
| Les dossiers qui risquent de bloquer Par Elsa Conesa (chef de service adjoint - LES ÉCHOS) 15/05 | 07:00
La France ne compte pas s'engager aussi loin ou aussi vite que le souhaiterait Bruxelles sur un certain nombre de réformes. Prônée par Bruxelles, le gouvernement se donnant le temps de la réflexion.
Marché du travail La Commission juge que Paris ne va pas assez loin sur la flexibilité et le coût du travail, malgré l'entrée en vigueur du crédit d'impôt pour la compétitivité. Mais les marges de manœuvre du gouvernement sont étroites. La France renvoie à l'accord national interprofessionnel (ANI), signé le 11 janvier, qui crée de nouveaux droits pour les salariés en échange d'une sécurisation juridique des plans sociaux. Le texte a été transposé dans une loi qui n'a été votée définitivement au Sénat qu'hier. « Il faut attendre que l'encre sèche ! », affirme une source au gouvernement. D'autant qu'un autre chantier doit s'ouvrir dans quelques mois : les négociations sur le renouvellement de la convention Unedic, arrivant à échéance à la fin de l'année. « On ne peut pas accélérer le calendrier », remarque-t-on à Bercy. Pour sa défense, la France met en avant d'autres réformes liées au marché du travail, qui s'engageront prochainement, comme celle des dispositifs de formation professionnelle. Une mission d'évaluation a été lancée et doit déboucher sur un projet de loi avant la fin de l'année.
Libéralisation de certaines professions réglementées
C'est sans doute l'un des points sur lesquels la France traîne le plus les pieds. Un rapport sur ce sujet sensible a été commandé à l'Inspection des finances, mais devrait finalement rester confidentiel. « C'est vraiment la tarte à la crème ! », soupire-t-on à l’Élysée. « Il n'y a pas de calendrier, admet-on à Bercy. Ce n'est pas dans les priorités à court terme. » Le souvenir de la fronde des taxis suite à la publication du rapport Attali est encore dans les mémoires. Le gouvernement préfère jouer sur les tarifs réglementés de certaines professions (telles que les notaires), plutôt que de remettre en cause de front les règles de concurrence.
E. C. | |
| | | THORGAL
Nombre de messages : 71 Date d'inscription : 17/03/2009
| Sujet: Ouf Lun 3 Juin 2013 - 17:47 | |
| Lu sur J S L :
De nouvelles mesures pour soutenir la profession de notaire ont été présentées lors l’assemblée générale du conseil supérieur du notariat, à Dijon vendredi, par le président T.......
Comment la profession de notaire fait-elle face à la crise ?
« Toutes les professions sont touchées, nous le sommes donc également. Nous avons connu l’an passé une baisse de 24,4 % sur nos produits ainsi qu’une diminution de 54 % de nos bénéfices. Ce constat se vérifie sur l’ensemble du territoire. Et la menace des réformes de Bruxelles a renforcé cette atmosphère morose. »
Quelle est la volonté de la Commission européenne concernant le notariat ?
« Suite au délai de deux ans supplémentaires accordé à la France, l’Union européenne avait demandé à ce que l’État français fasse des efforts, notamment concernant les professions réglementées. Les notaires font partie de ces professions. La tarification, qui est actuellement fixée par l’État et a un caractère redistributif, était remise en cause, ce à quoi nous étions catégoriquement opposés. Mais grâce au soutien des pouvoirs publics, le notariat sera finalement épargné par ces futures réformes. C’est une très bonne nouvelle pour la profession. »
Parallèlement, quelles mesures pourraient permettre de relancer l’activité notariale ?
Nous avons convenu de deux mesures importantes, à l’occasion de cette assemblée générale à Dijon.
D’une part, nous avons décidé d’accorder une remise 4.9 millions d’euros sur les cotisations.
D’autre part, nous allons débloquer six millions d’euros d’aide aux stagiaires, ce qui permettra aux entreprises de bénéficier de 5 000 euros de prime pour toute embauche à temps plein. Cette mesure sera rétroactive à partir du 1er janvier 2013.
Nous souhaitons également mettre en place un plan de sauvegarde pour lutter contre les défaillances d’études, car notre profession a perdu 6 000 emplois depuis 2009. Mais je crois profondément à l’utilité de notre fonction, c’est pourquoi nous tablons sur une hausse de 13 % du nombre de notaires d’ici l’année prochaine.
Quels efforts reste-t-il à faire de la part des notaires ?
Le plus important, c’est de poursuivre la transition vers la dématérialisation. Le télé-acte est désormais possible dans 265 études certifiées, mais c’est encore trop peu. Il faut également que les notaires s’emparent davantage du droit européen.
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| | | marzolf
Nombre de messages : 698 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 18/06/2009
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Lun 3 Juin 2013 - 21:12 | |
| Merci pour cette lecture Thorval, c'est vraiment très intéressant.
J'espère que ceci décidera un notaire à m'embaucher, moi le vieux clerc un peu grognard, plutôt qu'un de ces jeunes diplômés notaires déjà bien enrégimenté, première mouche noble sur la gueule, bien certain de son bon droit et surtout pas cher du tout en début de carrière. J'en doute... Le notariat a un art consommé de se tenir à l'abri d'évolutions "libérales" dont il a tout à craindre, tout en retenant de ces évolutions ce qui le sert. Les nombreux clercs de notaires victimes de sales purges pendant la pseudo crise du notariat en savent quelque chose.
De mon côté, sur un autre sujet (celui de la représentativité vue au sommet, du côté patronal) je vous passe un lien vers un article très intéressant dont je retiens ce point de vue exprimé tout à sa fin. Ce n'est pas le mien, bien entendu. Car il s'agit là, sous des airs de bon sens déconcertants, de s'en prendre au Code du Travail, ni plus ni moins. Et pour ceux qui l'ignorent, ce travail de démolition est déjà bien engagé.
Deux extraits pour le lecteur pressé :
".../...Les enjeux de la présidence du MEDEF sont devenus majeurs depuis la loi de 2007, qui prévoit une négociation nationale avant tout changement dans le Code du Travail. L’article 1 du Code du Travail donne en effet, aux partenaires sociaux, depuis 2007, le privilège de pouvoir négocier les évolutions des normes sociales. Présider le MEDEF, c’est, de fait, disposer d’un pouvoir au moins égal à celui des parlementaires. L’adoption de la loi sur la sécurisation de l’emploi l’a montré. .../..."
".../... D’abord, la négociation interprofessionnelle doit être minorée. Poser des règles uniques pour la cinquième économie mondiale où il existe une infinité d’entreprises différentes n’a pas de sens. La branche et surtout l’entreprise doivent être au centre de la définition de la norme sociale. Ensuite, comme en Grande-Bretagne, la France doit glisser vers un système d’adhésion libre des entreprise aux accords interprofessionnels de leur choix. La mécanique serait très simple. toute entreprise serait obligée d’adhérer à une fédération professionnelle. Cette fédération aurait la faculté de négocier des accords avec les organisations syndicales du secteur, ou d’adhérer à des accords interprofessionnels négociés par une organisation nationale. L’entreprise se verrait appliquer les accords reconnus par les organisations professionnelles dont elle serait adhérente. .../..."
C'est moi qui souligne certains passages. Pour mémoire, on sait le temps que le notariat a mis pour s'appliquer des engagements pris en matière de chômage partiel. De la nécessité de réfléchir, peut-être, à la structuration et la revitalisation de nos activités syndicales dans les "entreprises? Il ne faudrait pas qu'une nécessaire centralisation syndicale aboutisse à davantage de délaissement du terrain quand nos patrons font très exactement le chemin inverse. Le moins qu'on puisse dire est qu'ils soignent leurs troupes de base. "Et nous les Canuts, nous allons tous nus" comme disait la chanson.
http://www.eric-verhaeghe.fr/medef-les-enjeux-de-la-representativite-patronale/
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| | | pepita
Nombre de messages : 1072 Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Mar 4 Juin 2013 - 6:39 | |
| marzolf est ce que tu as vu que l'aide de 5000 € par embauche fait partie d'une enveloppe de 6Millions d'aide aux stagiaires ? | |
| | | marzolf
Nombre de messages : 698 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 18/06/2009
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Mar 4 Juin 2013 - 7:21 | |
| Pépita, ce n'est ni ce que j'ai vu, ni ce que j'ai écrit. .
Je ne fais que me demander vers quel type d'embauche les notaires vont s'orienter à partir de cette aide et vu que je cherche du boulot depuis un moment, je pense avoir une idée de la réponse. Bien entendu je peux et j'espère me tromper, ce qui m'arrive. Une chose est certaine, je suis en concurrence avec des jeunes gens bien formés et qui prennent d'assez petits salaires. Et il est assez difficile de soutenir cette concurrence avec des gens qui acceptent bien souvent de bosser quasi au noir. Autant dire que je l'ai assez mauvaise. Thorval fait un lien entre cette enveloppe de 6 millions, les stagiaires sans plus de précisions, et les embauches en CDI. Il s'agit sans doute uniquement d'embauches et stages de jeunes gens BTS et IMN? Mais peut-être en saurons nous plus dans un prochain message de sa part. Je suis sans trop d'à priori, mais impatient d'en savoir davantage.
Thorval ne nous dit pas non plus sur quelles cotisations la remise dont il parle est faite. On peut supposerque etc.
En ce qui concerne le lien fait entre défaillances d'études et 6000 pertes d'emploi, ici je me marre franchement. Bien sûr que des études ont été mises en difficulté, ce serait idiot le nier. Mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que cette crise a surtout été l'occasion d'un dégraissage sauvage que les clercs ont subi pour ainsi dire presque sans broncher. Et 13% de notaire en plus, ce ne sont pas 13% de clercs en plus, si tu lis comme moi. Ces 13%et les 6000 sont dans le même paragraphe du message de Thorval, non ? Il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives, certes. De là à dire par exemple qu'on a viré des boulets comme moi pour faire de la place à des jeunes gens pleins d'avenir, je ne le ferais pas mais je ne suis pas loin de le penser quand même en lisant Thorval. Je crois les notaires assez maladroits pour présenter le choses aussi bêtement...
En tout cas, c'est en particulier la fin de l'article de Thorval que je trouve très intéressante. Le notariat se modernise, c'est un fait et c'est bien. Mais là aussi, je me demande si l'on s'est penché sur les effets de la dématérialisation qui ne fait que commencer (265 études, c'est peu en effet) aussi bien sur notre travail que nos emplois. Là je ne fais que me poser la question.
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| | | pepita
Nombre de messages : 1072 Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Mar 4 Juin 2013 - 10:06 | |
| oui, marzolf au vu de ta réponse j'ai cru que tu pensais que tu allais peut etre retrouver un emploi grace à cette manne, mais pour moi elle est dirigée pour l'aide à l'embauche des stagiaires, alors si c'est en cdi c'est peut etre à la fin de leur stage, va savoir, leur salaire te parait bas? moi je le trouve élevé surtout pendant la période de stage justement, mais bon.... la baisse des cotisations je suppose que c'est des cotisations csn, ce n'est surement pas la crpcen qui va accepter ça, ou alors je n'y comprends plus rien
si crise il y a dans le notariat et qu'il y a licenciement, il est certain que les boss en profitent pour licencier en priorité ceux qui ne leur plaisent plus, ceux qui coutent trop cher, ceux qui peuvent etre remplacés par des stagiaires, etcc, etccc,
quand au fait que l'on s'est débarassé de toi parce que "boulet", ça aussi c'est un peu dans l'air du temps, on entend souvent parler de ces quinquas qui se retrouvent sur la touche parce que trop chers, plus lents peut etre, moins maniables surement......
tout ça n'est pas spécial aux notaires, il ne faut pas exagérer non plus, c'est dans la nature patronale
pour la dématérialisation je trouve que c'est peu quand même, ça fait déjà plusieurs années qu'on s'y attelle, il me semblait qu'il y avait une date butoir? ou alors ça dépend des départements peut etre?
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| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Activités du notariat... Ven 7 Juin 2013 - 23:20 | |
| La crise provoque une baisse d’activité de 25 % chez les notaires le 28/05/2013 à 17h38 — ObjectifNews.com Le président du conseil supérieur du notariat était à Toulouse à l’occasion de l’Assemblée générale de la Chambre interdépartementale des notaires. Il évoque l’impact de la crise immobilière sur la profession, sa vision de la loi Duflot et des mesures fiscales qui pourraient selon lui relancer la machine. Interview de Jean Tarrade. Quel est votre message à la profession, dans le contexte économique actuel ?C’est un message de vigilance. En effet, notre profession subit les effets de la crise immobilière et donc une baisse d’activité importante. L’immobilier représente habituellement 50 % de l’activité moyenne des notaires, or nous enregistrons dans certaines régions jusqu’à 40 % de réduction du volume d’activités. C’est un peu moins dans la région de Toulouse, car la métropole résiste bien, mais ici aussi, la baisse atteint quand même 25 % depuis le début de l’année. Au niveau national, nous enregistrons 800 000 ventes par an, et ne tablons que sur 600 000 ventes en 2013. Nous encourageons donc nos confrères à diversifier pour l’heure leurs activités vers le conseil aux entreprises et le conseil familial. Quelle est votre vision du dispositif Duflot et pourquoi sa mise en œuvre est-elle si lente ?Sur le fond, je suis optimiste, et j’estime que ce dispositif Duflot va dans le bon sens. Si la greffe est aujourd’hui un peu longue à prendre c’est uniquement parce qu’il n’y a pas d’émulation économique et parce que nous sommes dans une période d’attente. Nous ne verrons les effets de cette loi que dans un an ou un an et demi, c’est le temps nécessaire à sa mise en œuvre. Cela veut bien dire que l’on ne rattrapera pas les volumes d’affaires perdus d’ici la fin de l’année car les acheteurs comme les vendeurs sont dans l’attente de nouvelles mesures plus favorables après une année 2012 ponctuées de plusieurs lois de finance. A quel type de loi pensez-vous ?Nous estimons qu’il faudrait de nouvelles mesures fiscales pour fluidifier le marché et notamment le crédit. Car si le crédit n’est pas cher en ce moment, il ne correspond pas forcément aux besoins des jeunes. Nous préconisons par exemple de permettre à ces derniers d’accéder au crédit sur de plus longues durées dans un système de parcours contractuel entre l’établissement bancaire et le client au fur et à mesure de nouveaux achats. De la même façon, on pourrait imaginer de transférer le système du crédit bail immo aux particuliers. Actuellement, seules les entreprises peuvent en bénéficier, or ce serait un levier supplémentaire pour les particuliers. Propos recueillis par Béatrice Girard | |
| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Notaires... nouveaux fonctionnaires Ven 7 Juin 2013 - 23:51 | |
| Les notaires dans le collimateur de Bruxelles « Bruxelles n’a pas réalisé la réalité de notre métier…. de fonctionnaire »En exclusivité pour le Nouvel Économiste, Jean Tarrade, président du Conseil supérieur du Notariat, réagit à la menace de dérèglementation de la profession Jean Tarrade - La commission européenne vient en effet de demander à la France une plus grande concurrence dans les services. Notamment au sein des professions réglementées – dont les notaires – via la suppression des quotas et autres restrictions juridiques. « Aujourd’hui la commission européenne reparle des professions réglementaires à tort et à travers. Donc, nous sommes vigilant sur ce vaste feuilleton. Cela part d’un malentendu : vu du côté de Bruxelles, notamment certains commissaires qui ne connaissent pas dans leur pays le notariat, ignorent que nous sommes en réalité des fonctionnaires. Notre métier est celui d’un fonctionnaire : nous avons une délégation de l’Etat pour recevoir par exemple des actes de mutation immobilière pour assurer une paix sociale de sorte que les ventes immobilières soient garanties par l’Etat. Nous mettons le sceau de l’Etat sur nos actes et collectons des impôts. Nous assurons un véritable service public qui pourrait tout à fait être assuré par des fonctionnaires. Depuis la Loi de ventôse, les notaires exercent cette fonction publique en qualité de professionnels libéraux. Du coup, on ne voit, notamment du côté de la commission européenne, que l’aspect libéral. « Puisque vous êtes des libéraux, vous êtes dans le marché, donc dans la concurrence. » Or nous ne sommes ni dans le marché ni dans la concurrence, nous n’avons pas de produit concurrent. L’acte authentique n’est pas un produit du commerce qui s’achète dans un supermarché. Cela crée une confusion, de mettre toutes les professions réglementées dans le même panier. Je réfute l’idée d’être assimilé aux taxis, profession de service en situation de concurrence. Nous n’y sommes pas car l’autorité publique, le sceau de l’Etat n’est pas à vendre. C’est un choix politique. Il y a des pays dans lesquels ce monopole n’existe pas, les pays anglo-saxons notamment. Or, je ne suis pas certain que cela soit le meilleur moyen d’organiser la sécurité, en tout cas immobilière. On sait par exemple qu’aux États-Unis, la propriété immobilière n’est garantie que par des compagnies d’assurance. Chez nous, vous signez un acte chez un notaire qui vous remet votre titre de propriété avec le sceau de l’Etat. Vous rentrez chez vous, mettez l’acte dans le coffre, et dormez tranquille. Nos tarifs n’ont pas d’incidence sur les transactions Un exemple , les actes de vente. L’honoraire du notaire sur une transaction immobilière est de 0,825 %, Est-ce déterminant pour une acquisition ? Tandis que l’honoraire d’un agent immobilier est de 5 %, les frais de dossier d’une banque – en plus des intérêts – de 1,20 %. Il est facile de fantasmer sur ces gens « qui ont un monopole, sont accrochés à leur truc, bénéficie d’une rente. Alors casser cela, pour le remplacer par quoi ? On supprime le tarif des notaires. : « prenez l’argent que vous voulez à vos clients » . Or nous faisons entre 70 à 80 % de nos actes à perte, puisque notre tarif est réglementé – un tarif social en quelque sorte – selon lequel les petits actes sont taxés moins cher que leur coût réel de production. Et les gros actes plus cher… Quand on fait une belle vente d’une tour à la Défense, on gagne en effet plus d’argent pour le temps passé à la faire. En revanche quand nous réglons une petite succession, quand nous faisons une petite vente – la moyenne est autour de 200 000 euros, à Paris-, celle-ci est réalisée en dessous de son coût réel de production. Qui va y perdre ? Les classes moyennes. Et les riches vont y gagner. Nous ne sommes pas en relation directe avec Bruxelles sauf sur la directive qualification professionnelle dont nous souhaitons être exclus, et nous nous battons pour les mêmes raisons. Elle concerne les professions libérales. Mais nous ne pouvons pas être assimilés à des médecins ou des infirmières dont on organise la liberté de prestation de service et d’établissement. Un notaire est aussi un professionnel libéral, nommé par le garde des sceaux de l’Etat, dans une ville donnée. Notaire à Paris, je n’ai pas le droit de m’installer à Marseille. Il ne peut donc y avoir de liberté de circulation de service comme pour les juges, ou les préfets. Appliquer les règles européennes de libre circulation aux notaires au motif qu’ils sont des professionnels libéraux, est un non-sens. Nous nous battons donc avec la commission pour faire comprendre qu’effectivement, nous ne sommes pas des professionnels libéraux comme les autres. Dans ce rôle de lobbying, la chancellerie, donc l’Etat français, nous suit d’ailleurs complètement. Et tout ceci ne nous empêche pas par ailleurs de contribuer à l’élaboration de la construction européenne, par exemple pour les règles de successions publiées l’an dernier, auxquelles nous avons beaucoup collaboré. Par Patrick Arnoux | |
| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Notariat européen et lobbyistes britanniques... Ven 7 Juin 2013 - 23:57 | |
| Droit - Le notariat européen en danger Les lobbyistes britanniques sont à la manœuvre pour le banaliser Pascal Lorot : Largement répandu dans l’Union européenne (21 des 27 États l’ont adopté), le notariat est au cœur du système juridique romano-germanique, qui est la norme en Europe continentale. Pourtant, le notariat européen est aujourd’hui en danger. La proposition de la Commission européenne, poussée par les lobbyistes britanniques, d’inclure la profession de notaire dans la directive relative aux qualifications professionnelles actuellement en discussion, ne découle pourtant d’une demande ni des Etats, ni des citoyens, ni des partenaires sociaux. Ces deux derniers, les enquêtes d’opinion en attestent, se montrent en effet très satisfaits du système tel qu’il est. La plupart des Etats européens ont pour leur part récusé officiellement la perspective d’une banalisation de la fonction de notaire. Comment comprendre dès lors l’offensive de la Commission européenne ? C’est finalement parce que le notaire et l’acte authentique, dont la France est le berceau, sont au cœur du système de droit continental qu’ils sont aujourd’hui visés et stigmatisés. Il y a une fausse candeur de la part de la Commission européenne à demander l’application de la directive européenne aux notaires sous couvert de relance de l’activité économique alors que, par parti pris idéologique et sans le dire ouvertement, elle vise à une déréglementation du service public notarial qui reviendrait à terme à satisfaire la volonté hégémonique des tenants les plus vindicatifs du modèle dérégulé anglo-saxon. N’en déplaise aux thuriféraires de l’ultra libéralisme et autres adeptes des marchés dérégulés ouverts à tous les vents, le droit continental, et l’institution du notariat qui y est liée, rivaux s’il en est, à leurs yeux, de la Common Law, ne sont pas en perte de vitesse. C’est bien l’inverse que l’on observe. S’il prend ses racines en Europe, notamment en France et en Allemagne, le droit continental diffuse en effet bien au- delà du Vieux Continent et régit les deux tiers de la population mondiale. Il domine dans la sphère économique puisqu’il est celui de 13 des 20 premières économies mondiales et de 7 des 10 pays aux plus hauts revenus par habitant, démontrant par la preuve qu’il n’est nullement un frein au développement économique, bien au contraire. Si le droit continental et le notariat connaissent un regain d’intérêt, qui va désormais jusqu’en Chine, Pékin ayant récemment nommé quelque 20 000 notaires à l’échelle du pays, ce n’est pas sans raison. Les traits caractéristiques des systèmes de droit continental (certitude des règles, accès au droit, coût de l’application du droit) présentent a priori des avantages pour le développement des affaires. Les exemples d’efficacité économique reconnue sont nombreux : le modèle français de l’arbitrage, la plus grande mesure des actions en responsabilité, la capacité du droit civil des contrats à gérer le long terme, l’efficacité de l’organisation du transfert de propriété… La crise financière née outre-Atlantique est là pour attester les dérives d’une trop grande dérégulation. Pourquoi dès lors vouloir mettre à bas un système unanimement apprécié des Etats mais aussi, et surtout, des peuples européens ? Par Pascal Lorot - Publié le 22/01/2013 | |
| | | Supernono
Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 12/06/2013
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Jeu 13 Juin 2013 - 16:56 | |
| - marzolf a écrit:
- Pépita, ce n'est ni ce que j'ai vu, ni ce que j'ai écrit. .
Je ne fais que me demander vers quel type d'embauche les notaires vont s'orienter à partir de cette aide et vu que je cherche du boulot depuis un moment, je pense avoir une idée de la réponse. Bien entendu je peux et j'espère me tromper, ce qui m'arrive. Une chose est certaine, je suis en concurrence avec des jeunes gens bien formés et qui prennent d'assez petits salaires. Et il est assez difficile de soutenir cette concurrence avec des gens qui acceptent bien souvent de bosser quasi au noir. Autant dire que je l'ai assez mauvaise. Thorval fait un lien entre cette enveloppe de 6 millions, les stagiaires sans plus de précisions, et les embauches en CDI. Il s'agit sans doute uniquement d'embauches et stages de jeunes gens BTS et IMN? Mais peut-être en saurons nous plus dans un prochain message de sa part. Je suis sans trop d'à priori, mais impatient d'en savoir davantage.
Thorval ne nous dit pas non plus sur quelles cotisations la remise dont il parle est faite. On peut supposerque etc.
En ce qui concerne le lien fait entre défaillances d'études et 6000 pertes d'emploi, ici je me marre franchement. Bien sûr que des études ont été mises en difficulté, ce serait idiot le nier. Mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que cette crise a surtout été l'occasion d'un dégraissage sauvage que les clercs ont subi pour ainsi dire presque sans broncher. Et 13% de notaire en plus, ce ne sont pas 13% de clercs en plus, si tu lis comme moi. Ces 13%et les 6000 sont dans le même paragraphe du message de Thorval, non ? Il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives, certes. De là à dire par exemple qu'on a viré des boulets comme moi pour faire de la place à des jeunes gens pleins d'avenir, je ne le ferais pas mais je ne suis pas loin de le penser quand même en lisant Thorval. Je crois les notaires assez maladroits pour présenter le choses aussi bêtement...
En tout cas, c'est en particulier la fin de l'article de Thorval que je trouve très intéressante. Le notariat se modernise, c'est un fait et c'est bien. Mais là aussi, je me demande si l'on s'est penché sur les effets de la dématérialisation qui ne fait que commencer (265 études, c'est peu en effet) aussi bien sur notre travail que nos emplois. Là je ne fais que me poser la question.
Hello, Cette prime est effectivement conditionnée à l'embauche d'un notaire stagiaire pour une durée de deux ans. La nouvelle promo de notaire stagiaire est touchée de plein fouet par cette baisse d'activité, puisque seuls 30% ont un stage. Pour vous donner mon point de vue de l'autre bout de la chaine (ie de débutant), j'ai la forte impression que le notariat est entrain de vivre une révolution sociale et sociologique dans sa composition inédite jusque là. Le schéma social de l'étude Balzacienne du 19°, encore en vigueur aujourd'hui, est entrain de laisser peu à peu sa place à un modèle beaucoup plus moderne. Le constat dans les filières de formations est le suivant : De plus en plus de jeunes sont attirés par cette voie, alors qu'elle était quasiment désertée dans les années 90. Les accès au Master 2 ou au CFPN sont donc de plus en plus sélectifs, et par conséquent, les étudiants qui en sortent ont un niveau d'études de plus en plus élevé, entendu qu'ils complètent souvent leur diplôme par d'autres masters, ou DU de spécialisation. Si on ajoute à ça la disparition du diplôme de premier clerc, et le désintérêt total des notaires pour tout ce qui est BTS et autres, on arrive au résultat suivant : la quasi totalité des nouveaux employés sont des notaires stagiaires, c'est à dire des jeunes avec un niveau d'étude égal voire même souvent supérieur à leur patron. Les seuls "clercs à l'ancienne" qui restent sont ceux de la précédente génération, qui vont bientôt partir à la retraite. Les notaires ont donc un choix sans limite de jeunes diplômés motivés qu'ils peuvent renouveler tous les deux ans à un tarif dérisoire. Il est certain que la balance est clairement déséquilibrée entre d'une part, les "anciens" qui doivent lutter contre des jeunes mieux formés et moins chers, d'autre part les "jeunes", pour qui il devient très difficile de se fixer dans une étude et d'être payé correctement, et enfin les notaires qui profitent de ces deux situations. | |
| | | pepita
Nombre de messages : 1072 Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Jeu 13 Juin 2013 - 18:32 | |
| cher super nono, je suis bien votre raisonnement, il n'est pas faux, toutefois, il ne faut pas oublier que les jeunes diplomés d'aujourd'hui sont les employés de demain (sauf s'ils deviennent notaire, mais on sait bien qu'ils ne le deviendront pas tous) donc ceux qui aujourd'hui se vendent à bas prix en détronant des marzolf, seront eux mêmes détronés par un super nono bis dans quelques années, je comprends le problème des jeunes stagiaires qui ont un besoin vital de trouver ce stage pour obtenir leur diplome, j'ai mon idée à ce sujet même si je sais qu'elle ne plaira pas : outre la crise plus ou moins larvée de l'immobilier, il y a les salaires qui sont devenus depuis la remise à plat de la grille des salaires, relativement importants pour des stagiaires par rapport à ce que c'était, d'ou le moindre intérêt des patrons, je ferme la parenthèse, c'est mon avis il vaut ce qu'il vaut, mais quand je lis certains courriers de motivation je me dis, mon dieu, est ce qu'ils savent ce qu'ils disent ou ce qu'ils font ? certains promettent quasiment de travailler nuit et jour et avec le sourire, comment voulez vous qu'après ils arrivent à se faire respecter en tant qu'employé, et comment voulez vous, et là je vous rejoins, que le patron ne soit pas ravi de l'aubaine?
par contre j'émet une réserve lorsque vous dites que ces jeunes stagiaires sont mieux formés que les anciens, ils ont avalé des pages de théorie, certes, mais...........il manque "la bouteille", elle viendra c'est sur mais lorsqu'ils arrivent ils sont bien frais moulus | |
| | | Supernono
Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 12/06/2013
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Jeu 13 Juin 2013 - 19:38 | |
| Quand je dis "mieux formés", j'entends par là le fait que, lorsque l'on vient de terminer ses études, on est susceptible d'entrer dans n'importe quel service (actes courants, famille, affaires, promo immo...) étant donné que l'on vient tout juste d'être formé dans tous les domaines, à la dernière réforme. Bien évidemment que nous n'avons pas la bouteille suffisante pour être autonome, mais on est facilement adaptable pour un notaire qui doit "boucher un trou" dans sa structure. A l'inverse d'un employé qui a passé 20 ans dans un service, qui sera au top dans un domaine, mais totalement largué dans les autres.
Quand on problème plus large du salaire, j'ai bien l'impression qu'il relève en plein de ces vieux us et coutumes du 19° dont je parlais plus haut. Le faible écart qu'il y a entre un stagaire qui démarre à 1500€ net et un vieux clerc peu ou pas diplômé à 2000€ net après 15 ou 20 ans de boite est certainement choquant. Maintenant, je ne suis pas certain que le plus choquant soit celui de base trop élevé, tant que celui de fin trop bas... Je vais vous donner mon sentiment, qui vaut ce qu'il vaut, mais après 6 années d'études difficiles et couteuses, je trouve celà dérisoire, en comparaison un, de ce que gagne le patron, et deux, de ce que gagne un salarié à diplôme équivalent dans une autre branche. (et j'aurais même tendance à appliquer ce raisonnement à l'ensemble de la rémunération de tous..)
La mentalité a changé entre la nouvelle et l'ancienne génération. On acceptera d'avaler des couleuvres au smic pendant quelques années, mais certainement pas toute une carrière comme on le voit encore beaucoup aujourd'hui. Idem en ce qui concerne le traitement des employés. Les jeunes lèvent un peu le nez et regardent ce qui se passe autour d'eux dans la société et le monde, ce qui nous permet, paradoxalement, d'avoir beaucoup plus de recul sur le monde du Notariat comparativement à quelqu'un de l'ancienne génération. Nous n'accepterons pas ce que beaucoup acceptaient jusqu'alors, en trouvant celà même normal. Il y a d'ailleurs, là aussi paradoxalement, un grand nombre de jeunes notaires qui ne seraient pas foncièrement contre la suppression du monopole, histoire de donner un grand coup de balai et une grande bouffée d'air frais à la profession. | |
| | | sixun
Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 27/10/2009
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Ven 14 Juin 2013 - 18:17 | |
| Super Nono...je pense que tu te plantes sérieusement et que plus dure sera la désillusion quand tu auras trouvé ton stage, ce que je te souhaite sincérement (de trouver ton stage bien entendu pas d'être désillusi...disillusia...désillionasié...bref !))). Sans l'expérience, je peux te dire que tes connaissances acquises au CFPN ou pire en Master 2 Droit Notarial, ne te serviront quasiment à rien...pour un Notaire, mieux vaut une bonne secrétaire notariale cuvée 1985 payée à coup de lance-pierres qui sait rédiger une vente en 30 minutes, lire un EHF, un CU d'information et faire une origine de propriété sur 30 piges qu'un "Notaire stagiaire" qui connaît toute l'historique du droit de la publicité foncière mais qui ne sait pas ce que signifie sur un EHF d'avant Fidji, une parcelle soulignée !...j'en parle en connaissance de cause et malgré mon niveau DESS Droit Notarial quand je suis arrivé la première fois pour bosser dans une étude. D'ailleurs mon premier employeur m'avait dit qu'il fallait oublier ce que j'avais appris à la fac...le notariat c'est à 90%, de la technique de rédaction, le reste c'est de la relation client, de la prise de renseignements, de la collecte d'informations, de docs administratifs et de la mise en place de stratégie de rédaction suivant un raisonnement juridique bien souvent redondant...c'est quand même rare d'avoir des dossiers d'une complexité juridique extrême...et en général, si c'est le cas, ce n'est pas le stagiaire qui va se les coltiner... Bref, même si les "jeunes" (d'ailleurs j'ai 38 ans avec 14 ans de pratique et j'ai pas l'impression d'être un senior) n'accepteront plus de bosser pour des miettes, lèvent le nez, ont du recul ou je ne sais quoi...je peux te dire qu'ils n'auront pas beaucoup de marge de manoeuvre...malheureusement...les notaires s'en foutent des années d'étude, des connaissances étendues sur la Cession DAILLY ou sur le Cestui que trust (genres de trucs débiles appris en DESS NOTARIAT)...ce qu'il voit c'est le nombre d'actes au répertoire que tu es capable de mettre et dans quels délais...je vois ici à l'étude arriver des CV d'étudiantes (très peu d'étudiants) de très très haut niveau...classés poubelle sans même y jeter un oeil...c'est déprimant...c'est une profession qui vit de plus en plus au jour le jour, centrée sur elle-même, sur le résultat du mois, sans se soucier vraiment de l'avenir...en quelques années çà a vraiment changé...vaut peut être encore mieux les us et coutumes du 19ème ou le Notaire du village se contentait de quelques actes tapés à la machine, que la course à la production actuelle avec logiciel de rédaction, de stat', flicage à tous les étages, performance et ambiance de merde...imagine que c'est déjà devenu comme çà alors que la profession est réglementée. Si on supprime le monopole et qu'on libéralise la profession...hum...hum Voilà, c'est mon avis perso qui n'engage que moi mais qui est le fruit de mon expérience d'ancien jeune diplomé bourrés d'illusions et qui a vite été rattrapé par la réalité du monde notarial ...et pourtant j'envisage bientôt de devenir notaire stagiaire...
Dernière édition par sixun le Ven 14 Juin 2013 - 18:24, édité 1 fois | |
| | | sixun
Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 27/10/2009
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Ven 14 Juin 2013 - 18:19 | |
| bon a priori j'ai rien pas compris comment fallait faire pour "CITER" un message...du coup ma réponse à super nono se trouve dans le corps de son message précédent... je dois être trop vieux | |
| | | pepita
Nombre de messages : 1072 Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Ven 14 Juin 2013 - 18:22 | |
| il est inutile de citer ce qui vient d'etre dit au dessus ça ne fait qu'alourdir les messages, il suffit de cliquer sur répondre | |
| | | sixun
Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 27/10/2009
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Ven 14 Juin 2013 - 18:25 | |
| t'as raison ! du coup j'ai modifié mon post' | |
| | | pepita
Nombre de messages : 1072 Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Ven 14 Juin 2013 - 20:41 | |
| sixun, ton vécu confirme ce que j'essayais d'expliquer à notre ami, mais de toute façon comme on dit : il faut que jeunesse se passe, ils feront comme les autres ils verront sur le tas et apprendront au fur et à mesure des coups durs et des bonnes surprises | |
| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Dérive... Sam 15 Juin 2013 - 0:36 | |
| Bonsoir à tous, Depuis le post de supernono d'hier 15:56, je ne vois pas du tout, le rapport qui peut exister, entre le contenu des messages échangés et le sujet "Articles de presse et blogs" où ils sont postés. Je répondrais à ces messages dans le sujet "Climat social dans les offices notariaux" qui me semble plus approprié à ce type d'échanges, que j'apprécie par ailleurs. Un peu de discipline SVP... Cordialement à tous. | |
| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: 109ème congrès des notaires de France du 16 au 19 juin 2013 Jeu 20 Juin 2013 - 11:57 | |
| Lu dans "Les minutes du Congrès" N°3 du mardi 18 juin 2013 à propos de l'intervention de la Garde Sceaux devant le 109ème congrès des notaires de France à LYON : " Nous avons décidé d'être invincibles, et nous avons été invaincus" ... en effet, il y a quelques jours a été obtenue l'exclusion explicite et totale de la profession notariale de la directive européenne reconnaissant les qualifications professionnelles, "sans clause de rendez-vous spécifique". | |
| | | RWM
Nombre de messages : 6553 Localisation : Vallespir Date d'inscription : 19/01/2006
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Sam 13 Juil 2013 - 17:30 | |
| Lu dans LE POINT du 14 juin 2013 :L’ahurissante facture des régimes spéciauxVous avez dit « juste », « équitable »,« solidaire » ? Ces adjectifs, le gouvernement les emploie systématiquement pour justifier sa prochaine réforme des retraites. Mais déjà, à la lecture des recommandations de la commission Moreau, ces engagements seront difficiles à tenir. D’abord, le régime des fonctionnaires – plus favorable – ne sera pas aligné sur celui du privé. Mais il y a plus « injuste» encore : la refonte des régimes spéciaux (SNCF, EDF, Mines…) n’est pas à l’ordre du jour, au motif que tout aurait été fait en 2007. En mars, l’OCDE constatait que « les régimes spéciaux rendent le système de retraite opaque et sans doute peu équitable ». Les cheminots, les électriciens, les ouvriers d’Etat, les clercs de notaire… conservent de faramineux avantages sur les salariés du privé. Leur retraite est calculée sur leurs six derniers mois d’activité contre 25 ans pour le privé. En moyenne, ils partent à la retraite à 55,1 ans contre 62,2 ans pour le régime général. Et ce n’est pas le recul programmé de l’âge légal de la retraite de deux ans, pour certains régimes spéciaux, qui gommera les différences. Le hic, c’est que ces privilèges – ils bénéficient à 1 116 205 retraités – coûtent très cher à l’ensemble des Français. Au moins 9,76 milliards d’euros, en 2011, selon l’association Sauvegarde retraites. « Pour éviter la faillite, la plupart des régimes spéciaux bénéficient de subventions publiques, d’impôts et de taxes directement affectées ou de contributions des autres caisses de retraite », relève l’association indépendante. Dans le détail, l’Etat verse des subventions à hauteur de 7,9 milliards d’euros, la SNCF emportant le plus gros morceau (3,2 milliards). Les autres régimes de retraite (dont celui du privé, un comble !) sont aussi sollicités. Ils reversent 686,8 millions aux régimes spéciaux. Et comme cela ne suffit pas, on a inventé des impôts. La plus importante de ces taxes figure sur nos factures d’électricité et rapporte plus de 1,137 milliard au régime des industries électriques et gazières. Pour la petite histoire, il s’agit de la contribution tarifaire d’acheminement (CTA), dont la dénomination – camouflage ? – est fort éloignée de l’objet… Affronter les syndicats de la SNCF et d’EDF, ces gros bastions de la CGT ? Nicolas Sarkozy n’avait pas osé le faire, alors François Hollande… « Je n’ai pas envie qu’on coupe l’électricité chez moi ! » confie même en souriant un leader syndicaliste modéré. Comme si l’affaire était entendue. (sous la signature de BEATRICE PARRINO). DROIT DE RÉPONSE : paru dans LE POINT n°2129 du 4 juillet 2013. A la suite de l’article du Point (n° 2126) sur « L’ahurissante facture des régimes spéciaux », Jean-Luc Izard, directeur de la Caisse de retraite et de prévoyance des clercs et employés de notaires (CRPCEN), précise que ce régime spécial n’a rien à voir avec celui de la SNCF, d’EDF ou de la RATP : – Les pensions de retraite des clercs et employés de notaires se calculent sur la base des dix meilleures années d’activité, et non sur les six derniers mois. – L’âge moyen de départ à la retraite est de 62 ans et 4 mois pour les femmes et de 65 ans et 1 mois pour les hommes, non de 55,1 ans. – Le régime de la CRPCEN, en excédent de 32 millions en 2012, repose exclusivement sur des recettes procurées par ses assurés et les employeurs du notariat, sans aucune intervention financière de l’Etat ou des autres régimes de Sécurité sociale. Au contraire, même, la CRPCEN participe à l’effort de solidarité nationale. En 2012, elle a versé 52 millions d’euros au titre des compensations financières entre régimes de Sécurité sociale.
Dernière édition par RWM le Sam 13 Juil 2013 - 20:02, édité 1 fois | |
| | | pepita
Nombre de messages : 1072 Date d'inscription : 06/09/2007
| Sujet: Re: Articles de presses et blogs Sam 13 Juil 2013 - 19:51 | |
| j'avais reçu cette info, mais j'espère que ce droit de réponse a été dûment publié par le point, car sinon celà restera dans la tête de ceux qui ont lu le premier article .......... | |
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