Formation professionnelle

Ma posture n'a rien d'extrémiste. Je la juge même minimaliste. En effet, je suis logé par un ami, mes affaires sont dans un garage, revenu zéro. Je vis des sommes que mon dernier patron a été condamné à payer et je ne suis plus clerc de notaire. Lorsque l'arrêt rendu par la cour d'appel voici peu sera publié ici, une fois le forum réouvert dans de meilleures conditions, tu constateras que mes propos sont mesurés. En attendant je m'étonne de trouver dans mon propre syndicat, des camarades peu enclins à combattre par exemple les licenciements abusifs, pendant que d'autres se battent pied à pied, comme toi, sur le terrain. A un moment, il faut mettre les choses au clair. Je sais que tu es du côté des plus faibles. J'en suis parfois moins certain pour d'autres.
Après ma démission du CA de la fgcen, ma démission de la présidence du syndicat du 67,
celle de son CA, plus une quatrième démission dont j'attends encore un peu de savoir si elle est acceptée, il me reste ma carte FO. Et celle là, je la garde et je la défends fièrement. C'est ce que je fais ici, sur le terrain car c'est là qu'il faut faire. Le 18 je serai avec mes camarades de l'UD 67 dans la rue. Salut ami RWM, et prends soin de toi aussi.

Bonjour à tous,

Ce n’est certes pas le sujet (formation professionnelle) mais droit de réponse oblige. Etant moi-même tous les mardis à la permanence de notre syndicat en présence de RWM, je puis  donc me permettre et vous garantir de l’engagement sans faille de notre ami. Nous étions encore ensemble hier jeudi à 17h, chez notre avocat afin de faire le point sur 2 dossiers, dont le mien (2eme couche !) Non j’fais pas d’la lèche, pas le genre de la boutique, des explications plutôt viriles nous en avons, croyez moi , mais le but du jeu c’est de trouver des solutions et d’avancer ensemble. En ce qui concerne le forum, évidement  nous pouvons mieux faire, nous en sommes tous conscient, nous attendons toujours l’âme charitable…(elle se fait attendre) pour faire un brun de ménage.Il reste tout même, en se donnant un petit peu de peine, une belle source d’information et des plus sérieuses, pas vrai.
Voila, et p’i c’est tout, bon week-end à vous les amis. 

Que de vertus n’attribue-t-on pas à un morceau de papier, au graphisme prétentieux, annonçant à la face du monde les qualités prétendues de celui dont le nom figure en belles lettres rondes dans la case prévue à cet effet ?! Le récipiendaire (ce qui explique que sa tête ressemble parfois à un ballon sonde) s’empresse de l’encadrer et les gogos ébaudis lui témoignent aussitôt la déférence due à son rang. Et pourtant…
Nul n’ignore qu’on peut aujourd’hui, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, acheter des diplômes américains en ligne. Par ailleurs, tous ceux qui en ont passé suffisamment (plus particulièrement s’ils décollaient un tant soi peu de la sacrosainte moyenne) jugent sans peine la valeur véritable des examens d’enseignement supérieur. Bref, en avoir ou pas… c’est la grande question ! Les autodidactes géniaux en remontrent souvent aux diplômés médiocres, et il suffit de voir les gesticulations de Vincent LE COQ pour comprendre qu’un diplôme universitaire (et plus grave encore, le fait d’enseigner) ne fait pas l’homme. Alors pour tous ceux qui croient encore à la valeur du titre, il n’est pas inutile de faire appel à l’histoire… Pas l’histoire avec un grand « H », plutôt une histoire avec une grosse tache, malodorante mais lavable…
Tout a commencé au début du XVIème…
C’était au temps où le Saint Empire romain germanique couvrait en diagonale une grande partie de notre Europe, de l’Espagne à la Transylvanie, en passant par la « Basse Bourgogne » (Charolais) et la Franche-Comté… Dans cette première moitié du XVI ème siècle, gérer une aussi grande superficie relevait de l’exploit pour un homme seul. Il fallait bien déléguer certaines tâches pourtant dévolues à l’Empereur… Comme Charlemagne en son temps, et fautes de voitures, trains, avions ou internet, Charles V avait recours à des émissaires, porteurs de l’écrit impérial. L’imprimerie permettait déjà de grandes choses. L’Empereur était moderne et avisé. Il inventa donc une méthode permettant de concilier éloignement et efficacité : les lettres de noblesse étaient préalablement imprimées signées et scellées et il suffisait aux représentants du trône de compléter l’emplacement laissé vierge par le nom du bénéficiaire de la faveur impériale pour lui donner complète efficacité. Une attitude prudente et notariale aurait dû conduire à n’envoyer que des documents complets, mais un subalterne indélicat s’organisa différemment, pensant faciliter les choses…
Des lettres « en blanc »
C’est ainsi que les lettres « en blanc » prirent le chemin de l’Autriche en passant par la Franche-Comté… Est-ce l’effet d’une halte en Charolais ? Sont-ce les conséquences d’une épidémie, nul ne sait, toujours est-il que l’émissaire porteur des précieux documents connut quelques désagréments digestifs l’obligeant à soulager prestement et à de nombreuses reprises des besoins pressants… La saison n’étant pas propice à la récolte des feuilles de taille suffisante, il dut utiliser ce qu’il avait sous la main. Parmi les documents dont il était porteur, les seuls qui n’étaient ni d’une importance stratégique, ni d’une urgence excessive, ni réellement porteurs de leur pleine efficacité étaient… « les lettres de noblesse en blanc » ! L’histoire ne précise pas qui trouve les lettres maculées, mais lettré ou non, il eut conscience du fait qu’un sceau de cire et un texte imprimé ne pouvaient pas être une simple note de (grosses) commissions. Quelqu’un en tout cas, l’a bien compris et, le « papier » d’époque (comme les encres utilisées) étant de grande qualité, a nettoyé soigneusement les matières indésirables avant de compléter, d’une plume experte, du nom souhaité…
Morale de l’histoire
C’est ainsi qu’en Franche-Comté, la légende prétend que trois noblesses cohabitaient : noblesse d’épée, noblesse de robe et noblesse de merde. Vraie ou fausse, cette « histoire » n’en est pas moins porteuse de sens : lorsque quelqu’un met en avant ses titres et diplômes, il doit surtout s’en montrer digne, car le papier ne fait pas l’homme, surtout lorsqu’on n’a pas les moyens d’en vérifier la provenance ! En revanche, ce que « l’Histoire » ne dira jamais, c’est si la troisième voie d’anoblissement a produit une qualité de noblesse différente. Mais après tout, on sait bien où poussent les plus belles fleurs… Et je laisserai la conclusion à Gustave FLAUBERT qui écrivait, dans le Dictionnaire des Idées Reçues : « Diplôme : signe de science. Ne prouve rien ».

(Lu dans la Revue NOTARIAT 2000 – mai 2014 N°547, sous la plume de Didier MATHY)

Dans la convention du notariat il est écrit :

" 29.2. Droit individuel à la formation

Les salariés titulaires d'un contrat à durée indéterminée à temps complet, ayant au minimum 1 an d'ancienneté dans l'office, acquièrent chaque année un droit individuel à la formation (DIF) d'une durée de 25 heures. La durée du droit est calculée pro rata temporis pour les salariés à temps partiel qui effectuent moins d'un mi-temps légal. "

Doit-on donc comprendre qu'un salarié à temps partiel à raison de 20h par semaine (donc au dessus d'un mi temps légal) a les mêmes droit en formation qu'un salarié à plein temps ? A savoir 25h par an à partir de la première année d'ancienneté.

Merci,

C.

Bonjour scjangel89,
Rien de plus facile, il suffit de se rendre sur le site ACTALIANS (OPCA auquel est rattaché le notariat) pour connaître ses droits au dif.
Bien cordialement.

PARTENAIRES SOCIAUX - SITE PARITAIRE

Les instances paritaires (Copanef, Coparef, CPNE) souhaitent faire entendre leur voix sur le thème de la formation. un nouveau site, www.paritarisme-emploi-formation.fr propose de se faire l'écho de leurs décisions, des accords de branche et des actualités de leurs membres. Au menu également : les liens vers les travaux des 81 OPMQ (Observatoires prospectifs des métiers et des qualifications).

(Source : LIAISONS SOCIALES magazine n° 182 de mai 2017)

La formation est une cause nationale pour l'employabilité et la compétitivité.
En France, 36% de la population active bénéficie chaque année d'une action de formation : c'est 56% au Royaume-Uni, 53% en Allemagne et 51% en moyenne dans l'OCDE. En 2020, selon McKinsey Global Institute, sans action volontariste, 2,3 millions d'actifs non qualifiés se trouveront sans emploi, tandis que 2,2 millions d'emplois exigeant au minimum un niveau bac ne seront pas pourvus.