Pensée du Jour

Vous voulez vous décider sur une question particulière, ayez un système.

" Tout responsable qui a en charge le management d'une équipe doit veiller à assurer le mieux possible la qualité de la communication interne. Pour y parvenir, rien de mieux que les recettes puisées dans le BSP (Bon Sens Paysan). "

"Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance...désavouer les pères fondateurs n'est pas un problème qu'en psychanalyse"
Denis Kessler - revue Challenge le 4 octobre 2007 (extrait)

"Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. "


Jean de la Fontaine

Pour croire à la pieuvre, il faut l'avoir vue.
Comparées à la pieuvre, les vieilles hydres font sourire.
A de certains moments, on serait tentés de le penser; l'insaisissable qui flotte en nos songes rencontre le possible des aimants auxquels ses linéaments se prennent, et de ces obscures fixations du rêve il sort des êtres.
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Quand Dieu veut, il excelle dans l'exécrable.
Le pourquoi de cette volonté est l'effroi du penseur religieux.
Victor Hugo - Les travailleurs de la mer 2ème partie "Gilliat le malin" livre IV "les doubles fonds de l'obstacle" chapitre II "Le monstre".

"L'intelligence artificielle se définit comme le contraire de la bêtise naturelle."
(Woody Allen)

Rwm citait l’autre jour Alain Touraine, sociologue optimiste âgé de 85 ans - la génération de Pierre Soulages… - ses couleurs préférées seraient le rose et l’outre noir. Curieux homme. Spécialiste des mouvements sociaux et s’intéressant notamment, avec d’autres, à la manière dont nous nous inscrivons individuellement dans lesdits mouvements, membre de toutes sortes de commissions disons …hétéroclites, en dernier lieu la trop fameuse commission Attali qui épinglait voici peu le notariat et les pharmaciens, notamment. On le dit de gauche ; c’est vrai qu’il bavarde volontiers (sur le mode un plouf en avant, deux ploufs en arrière) avec une certaine Ségolène. Autant dire, dirait-on, qu’il pêche lui aussi les monstres en eaux troubles. Encore un qui a l’esprit un peu chahuté à force de se triturer les méninges. Ici, sauf à vérifier dans le texte la citation exacte (pompée sur internet, eh oui), il répondait à Laurent Lemire pour Livres Hebdo (n° 829 du 20 août 2010 page 22-23), à la question suivante :
Comment expliquez-vous le silence des intellectuels ?
Réponse : Beaucoup d’intellectuels se sont laissé entraîner par l’idée qu’une domination complète s’exerce sur tout le social et qu’on ne peut rien faire de plus que de la dénoncer. Ce qui aboutit à un suicide politique. On ne fait rien parce qu’on pense qu’on ne peut rien faire. Or c’est l’agitation des idées qui permet de faire sortir quelque chose de nouveau. Mais tant d’intellectuels se sont tellement trompés par le passé, en soutenant les régimes de l’URSS ou celui de Mao, qu’ils ont perdu leur rôle d’appel à l’action. Ils ont affaibli celui-ci en oubliant qu’on ne peut se passer d’idées générales pour penser le monde. Aujourd’hui, la France semble épuisée. Mais, plus que le silence des intellectuels, c’est le silence des victimes de cette crise qui est surprenant.
Ah ! Allons donc ! Encore des victimes ?! Partant du principe que le notariat est une profession juridique, certes, mais intellectuelle aussi, je pense utile de faire connaître un peu les auteurs que nous nous amusons à citer de manière assez ludique sur cette page d’une orthodoxie syndicale douteuse, mais d’une lecture assez goûteuse (assez désopilantes, d’ailleurs, les dernières citations de Wolinski et de Woody Allen). Ah ! A lire absolument le petit que sais-je de Bruno Palier, auteur que RWM cite sur aussi sur le blog. Eh les amis, un que sais-je, c’est 9 euros pour vous faire une base de culture sur les retraites. C’est pas trop cher non ? Enfin, vous voulez économiser les cotisations syndicales, ne pas acheter de livres, ne rien voir, ne rien entendre, ne ne ne ne, non rien de rien… Mais je crois bien que j’ai encore été un peu long… Comme vous n’écrivez pas, chers collègues, je m’étale un peu et j’occupe allègrement le terrain. Et mon temps libre par la même occasion. Histoire de ne pas disparaître dans les statistiques du chômage notarial et de me rendre syndicalement utile en animant un peu ce blog. Je vais bientôt faire le buzz, je le crains un peu (tu parles !). Bon je vais aller voir St François sur la page « conjoncture ». Je vous assure qu’il y est, hors sujet - comme toujours - avec son bestiaire dans la chapelle. Encore un fils de qui avait l’esprit chahuté.

Le jour où boire et fumer n'existeront plus, on lira sur les murs: Vivre est dangereux pour la santé, avec le numéro de la loi qui le décrète.

" Didier Van Cauwelaert "