Bonsoir HAPPY2203,
Je pense avoir bien compris ton raisonnement, aussi j'aimerais que tu répondes précisément à ma question contenue dans mon dernier post, à savoir :
" Où est le véritable problème, sachant que la CRPCEN rembourse prorata temporis le treizième mois à l'employeur et que ce dernier doit te verser normalement l'intégralité de ton treizième mois au plus tard le 20 décembre 2018?
Je ne vois pas là, d'enrichissement sans cause! "
Connais-tu exactement le détail des sommes versées par subrogation à ton employeur pour en exiger le versement à ton seul profit, ce qui aboutirait pour toi à une "majoration temporaire de salaire" ? Comment justifierais-tu d'une telle majoration non contractuelle? Quid également de l'incidence fiscale d'un tel versement différentiel non clairement détaillé?
Cependant, si le salaire maintenu est inférieur aux indemnités journalières (par exemple, le salarié ayant perçu des primes certains mois au cours de la période de référence, la moyenne des salaires servant au calcul des indemnités journalières est plus élevée que le salaire mensuel), l'employeur doit alors restituer au salarié la différence. Encore faut-il en apporter la preuve par le détail !
J'ajoute enfin, pour ton information et celle de nos utilisateurs, qu'il faut savoir que, pendant le congé maternité, le contrat de travail est suspendu. Par contre, la période d'absence est considérée comme du temps de travail effectif. Donc aucune retenue salariale ne peut être opérée par l'employeur sur le treizième mois du fait du congé maternité.
Bien cordialement à te lire.