- pepita a écrit:
- sans être un sondage, je voulais juste savoir si vous avez l'impression dans votre région d'une baisse des prix dans l'immobilier ancien ainsi que divers médias l'indiquent, certains prévoyant dans les prochains mois une grosse chute.
Toujours peu de ventes mais pas de baisse des prix à l'horizon selon les notaires
Par Virginie Franc-Jacob, publié le 19/10/2012 à 12:45
Les notaires viennent de publier leur note de conjoncture immobilière. Au menu, un recul du nombre de ventes qui n'a pas vraiment d'incidence sur les prix et des perspectives pour 2013 bien ternes.
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Toujours peu de ventes mais pas de baisse des prix à l'horizon selon les notaires
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Les ventes reculent. La dernière note de conjoncture immobilière des notaires vient de le confirmer. En province, ce recul était de l'ordre de 17% fin août 2012 par rapport à fin août 2011. En Ile-de-France il est encore plus marqué puisqu'il atteignait 23% sur les maisons et 20% sur les appartements entre mai et juillet.
Ce recul des ventes n'a toujours pas d'impact sur les prix. Sur un an les indices notaires-Insee constatent une stabilité des prix en province et même une augmentation des prix d'un peu moins de 2% en Ile-de-France.
Mais ces moyennes cachent toujours des disparités importantes. Certaines villes telles que Caen, Strasbourg, Rouen ou Metz connaissent une baisse des prix des appartements de 5 à 10%. Alors qu'à Poitiers, Bordeaux ou Lille, les prix continuent de croître, de l'ordre de 5 à10%.
Du côté des maisons, le marché semble fortement impacté par l'évolution démographique. Ainsi, Metz, Saint-Nazaire et Orléans voient leurs prix baisser fortement du fait du départ de populations actives. A l'inverse, Toulouse et Lille enregistrent des hausses de 4,5% et 2%.
D'ici la fin d'année, les notaires estiment que le nombre de ventes va rester en retrait, pour terminer sur un total de 650 000 transactions sur l'ensemble de 2012. Pour rappel, entre 2000 et 2007, mais aussi en 2011, il y avait au moins 800 000 transactions par an. Côté prix, les prévisions restent conformes à celles envisagées en début d'année : une stabilisation ou une très légère variation, à la hausse ou à la baisse.
Quant à 2013 ? Si les volumes devraient encore se contracter, passant peut-être sous la barre des 600 000 ventes, les notaires ne prévoient toujours pas un effondrement des prix. Du moins dans les marchés où règne une pénurie d'offre.