bonjour à tous

Bonjour à tous

Je me présente sous le nom de Claben, T3 et 13 ans d'expérience dans le notariat parisien.
J'ai expérimenté différentes Etudes de grosses envergures et dernièrement "familiale".
Déçue et abîmée par mes deux dernières expériences j'ai quelques questions spécifiques à poser sur le forum en ce qui concerne notamment l'ALD et la démission durant arrêt de travail.
Je vais donc poster de ce pas sur les topics adéquats !

merci par avance de votre accueil et de vos bons conseils ou réponses !

Bonjour claben,
Bienvenue sur le Forum des salariés du notariat.
Pourrais-tu nous dire comment après 13 ans de notariat, tu as découvert ce forum ?
D'avance merci.
Cordialement

Je l'ai découvert en faisant des recherches sur mon problème actuel.
N'ayant jamais eu antérieurement de soucis particulier, je n'avais jamais fait des recherches spécifiques de forum

Cordialement également !

Bonjour claben,
Merci de ta réponse.
Je découvre que, selon toi, il faut avoir des soucis particuliers pour s'intéresser au contenu et au fonctionnement de sa branche professionnelle.
Etonnant et décevant !!!
Cordialement

Non pas du tout ....
Internet n'est pas le seul moyen de s'intéresser à sa branche !
J'ai démarré sans aucun diplome et sur la tas et ce assez jeune. Je n'ai que 36 ans.

Est-ce à dire que vous ne voulez pas me répondre ? Ce serait décevant également ...

Cordialement

Bonjour claben,
En fait tu n'as pas compris ma remarque.
Je m'explique : dès lors que tu ne connaissais pas ce forum, j'en ai déduit que tu ne connaissais pas non plus son initiatrice à savoir la FEDERATION GENERALE DES CLERCS ET EMPLOYES DE NOTAIRE - FORCE OUVRIERE (LA BASOCHE), présente dans le Notariat depuis 1927.
Me serais-je trompé ?
Cordialement

Non tu ne te trompes pas...
Erreur de jeunesse sans doute. Lorsque j'ai commencé je ne me suis pas tout de suite intéressée aux syndicats.
Il fallait que j'apprenne vite, bien et efficacement, car j'ai démarré en tant que secrétaire débutante dans l'une des 3 premières Etude parisiennes de l'époque en plein mois de décembre... En un an je suis devenue clerc 3...

Je connais LA BASOCHE de nom, mais honte à moi, je ne m'étais jusqu'avant pas, il est vrai, penchée sur la question

En tous cas je trouve ce forum riche en informations, riche en échanges, et très instructif.
Un grand bravo !

Et merci pour vos réponses

RWM a écrit:

Bonjour claben,

Etonnant et décevant !!!
Cordialement

Décevant sans doute. Quant au caractère étonnant ... peut-on encore s'étonner de cette situation qu'on constate chez une énorme majorité des CEN... (question rhétorique n'appelant pas forcément une réponse).

Sinon, bienvenue sur ce forum !

Alors là les enfants je suis sur un petit Saint Veran (Doudet Naudin), fort aimable. A votre santé. Faut que je vous laisse.

Sartre en pensée du jour ? Ah non RWM ! Là je ne joue plus. Je l’aime pas du tout çuila, avec ses théories fumeuses.
« On se saluait de la tête, on ne s’est jamais parlé. Il était entouré des femmes les plus laides du monde ».
Et toc.
Et Mesdames les clairettes, ne venez pas me dire que c’est phallocrate. C’est tout de même du Albert Cossery dans le texte, parlant de Sartre. Il y a eu un théoricien de la société du spectacle, comment s’appelait de nouveau, une sorte de Sartre en moins joyeux si c’est possible. Cossery, c’était un théoricien du sommeil, la classe (quelle chance il a, dormir, moi qui suis insomniaque, je crois que c’était dans « la maison de la mort certaine » qu’il raconte le sommeil de ses habitants, je devrais le retrouver aussi ce bouquin chez moi). Ministre des loisirs de sa jeune et belle femme avant qu’elle le plaque pour en épousailler un autre, voilà Cossery. Vous êtes comme ça, Mesdames. Si, ne protestez pas, vous sacrifiez tout à votre carrière, même nous. Si on saigne et on est fragiles. On saigne du cœur, nous, et vous ne voyez rien. Non mais je refuse de discuter avec des non syndiquées. Cossery, un SDF grand luxe, un portrait de mon avenir ? T’as qu’à croire ! Et je cite mes sources, ça c’est luxe : Libération du 1er décembre 1999, page 48 (la dernière). C’est dans ma bibliothèque, eh oui c’est comme ça. Pour l’instant j’en ai encore une, Maître (mes respets ), je ne suis pas encore à la rue ! Là. (Fais le malin marzolf, fais le malin )
Vous me manquez les amies clerettes, mon Dieu la chute de reins de (biiip) et je sais que je vous manque aussi mais je suis interdit de blog, là je suis passé en fraude. Il est dur avec moi RWM, vous ne pouvez pas savoir. J’ai toute la fédé aux trousses. Dura lex sed lex. Il va bientôt falloir que je fasse mon auto critique. Salut et bonne journée. Et en rentrant ce soir, vous allez à la librairie direct sans faire les course (il a qu’à se démerder votre petit mari) et vous commandez, tiens « mendiants et orgueilleux » ou mieux « les couleurs de l’infamie », de Cossery. Of course. Cossery, vous verrez, c’est bien. Bonne lecture.
PS – j’ai oublié de vous prévenir, le dernier bouquin, l’infamie là, pas le laisser traîner sur votre bureau si le promoteur que vous n’aimez pas doit venir dans votre bureau. S’il est cultivé - ce qui est la règle - il risque de ne pas aimer votre humour. Et en ce moment, il ne faut pas se fâcher avec les promoteurs. On peut pas dire que je ne vous ai pas prévenues. Je plaisante. JE PLAISANTE.
Oh là, pénible, je vous jure, on peut plus rigoler ?
Et vous vous seindiquez quand, Mademoiselle ?
Je vous assure que
il FO le faire, c’est nécessaire
En plus c'est pas cher, vu les petits salaires que vous avez, toute petite cotisation et vous en récupérez deux tiers sur vos impôts. Ah, vous êtes moins payée que Monsieur? Payez pas d'impôts? A ce point ? Dans le notariat? Vous blaguez. Non ? Vous exagérez. Non? Ah bon. C'est pas égalité de salaires ici ? Ah mais c'est que vous êtes classée, voyons voir? Ah oui. Ben oui. Après combien d'année ? Mais si, mais non, mais quoi, arrêtez donc maintenant. Rentrez chez vous cocotte. C'est l'heure de la popotte. Hop. Zou. Allo? Monsieur? Elle arrive, elle arrive, clac.
Mais bon, alors ce coup ci, j’suis définitivement cuit. Mais PUISQUE JE VOUS... JE BLAGUAIS. Maître, je blaguais, pardon,je le ferai plus. Promis. Non, je renonce à mes droits acquis. Oui. Oui. Oui. Oui je renonce, je renonce à TOUT. Voilà.
Et en plus, c’est de nouveau trop long. Honni soit qui mal y pense. Etc.
NON JE SUIS FOUTU C'EST CERTAIN!
(Ben dans ce cas, allons y à donf, euh non, j'ai promis, je peux pas, je copie cent fois "j'ai promis", coooool).
J’y arriverai pas J’y arriverai pas J’y arriverai pas J’y arriverai pas J’y arriverai pas J’y arriverai pas.

Eh ben oui, il a exagéré, c'est joli ces machins, on pourrait en fabriquer pour les crinières des jolies clerettes, tiens je vais ouvrir une micro entreprise. Et si j'essayais de dormir un peu. On va d'abord lire un peu, verveine, chlika chlika euh , hop. Non rien. Et puis dodo C'est pas bon à mon âge de rester à la maison, c'est sur que c'est pas bon.

Bonjour marzolf,
Je n'ai aucune, mais absolument aucune, prétention en matière philosophique, mais je trouve tout de même une certaine proximité entre SARTRE et COCHERY, ne serait-ce que parce que tous les deux ont vécu à Saint Germain des Prés (Quartier de PARIS apprécié des littéraires).
Deuxième proximité : ma précédente citation de SARTRE est à rapprocher de celle-ci de COCHERY " Le progrès social commence toujours par l'indépendance des fesses ".
Dont acte.
Cordialement

Sacré RWM! Bonjour.
Il l'a fait! Je vous préviens les filles, je suis d'avis qu'il a une collection de citations du même calibre et que si vous ne réagissez pas de suite, vous allez y avoir droit.
Sur le chapitre Sartre et Cossery, je suis d'accord bien que St Germain ne soit pas sur mon territoire. Ceci étant, je préfère Cossery car je suis toujours du côté des faibles. Et pour clore le débat, je vous promets de mettre Sartre à genoux ici bas et de l'éreinter proprement sous vos yeux, sous peu, sur ce blog.
Je finis par les cons en protestant pour la forme, considérant que nous en sommes tous plus ou moins responsables. Je veux dire par là qu'en effet, il faut les soigner car en fait, les VRAIS sont assez rares. Ce qui est rare est cher. Il est donc de mauvaise politique de consacrer à ce grave sujet des moyens aussi dérisoires. 4,80 euros un manuel de conologie?! C'est cheap. Il faut du luxe et les grands moyens, à mon avis. Je veux dire que moi, je sais les moyens qu'il faut mettre pour s'occuper de mon cas. Hop. Salut. Sans prétention non plus d'être le roi des cons (bien que je sois toujours en quête d'une courronne d'occase), et bon appétit

Chose promise, chose due : je vous avais prévenus qu’histoire de me défouler encore un peu et de faire un exemple au hasard, j’avais très envie d’étriller le camarade Jean-Paul Sartre, auteur de cette autre phrase brillantissime : « Tout anti-communiste est un chien, je n’en sortirai pas de là, je n’en sortirai plus jamais » (revue Les Temps Modernes article « Les communistes et la paix » - été 1952) qui lui fut sans doute inspirée dans la colère, par ses terribles épreuves du temps de sa résistance.
Il y en a qui disent que, n’ayant rien fait pendant très très longtemps, il a bien fallu qu’il en fasse un petit peu de trop et même très en retard. C’est peut-être de la simple médisance.
Mais quand même, sa phrase ressemble à des phrases de procureurs soviézinatiques, ne trouvez-vous pas ? Pas trop fréquentable ce type, je maintiens, Saint Germain ou non.
En voici encore la preuve si nécessaire. Ca se passe en 1947.
« La soirée la plus mémorable se déroula en octobre au Schéhérazade, une boîte de nuit russe où Arthur Koestler avait ses entrées, et d’où Jean-Paul Sartre sortit à quatre pattes en s’amusant de la tête que feraient, s’ils le voyaient, ceux devant lesquels il devait prononcer le lendemain une conférence sur ‘’la responsabilité de l’écrivain ‘’ ».
Bien que ceci puisse également s’inscrire à décharge si l’on est bon vivant.
(Sources : Michel Laval – L’homme sans concession – Arthur Koestler et son siècle – éditions Calmann Levy avril 2005 – par ordre de citations pages 468 et 467)
Et maintenant que vous savez à qui vous avez affaire, c’est vous qui voyez. Ce n’est pas à moi que ça arriverait de dire des bêtises pareilles ni de traiter mon public (féminin ou pas) avec si peu de respect… Quoique : sortir d’un bar ou d’un congrès à quatre pattes, s’il n’y a pas trop de témoins et que l’on rentre à pieds, ou est le crime…
Mais bon voilà, quand même, je n’aime pas Sartre, RWM. Je t’en supplie, tout mais pas lui ! Le Castor autant que tu veux mais pas lui. C’est totalement arbitraire mais il me sort par les trous de nez. Je sais qu’il s’est aussi battu courageusement sur le front alsacien pendant la drôle de guerre, ce qui devrait le rendre sympathique à mes yeux. Tout ce que tu voudras, mais la simple idée que cet être d’exception ait réellement pu lorgner vers un popotin pour se distraire ne serait-ce qu’un instant de ses hautes pensées philosophiques me semble insupportable.