Passer ou ne pas passer le diplôme de clerc ??

Telle est la question, sachant que les patrons ne payent pas de toute manière donc à quoi bon passer un diplôme qui ne sert à rien ?? ou alors rassurez moi, vos patrons vous paient par rapport à vos compétences ??

Amie Chaussette,
Les patrons, j'aimerais bien qu'ils paient d'abord par rapport au travail réellement fourni et à la qualité de celui-ci. Etre compétent en fiscalité par exemple c'est une chose, mais être contractuellement employé comme simple rédacteur et être payé comme une secrétaire débutante, c'est franchement pas génial ! Es-tu d'accord avec moi ? Un diplôme n'est jamais inutile. Penses à ton avenir! A bientôt.

Concretement, les clercs n'ayant qu'une maîtrise, doivent-ils passer cet exem dans la persepctive d'une nouvelle négociation aux d'augmentation de points??
Merci pour la réponse

RWM a écrit:

Amie Chaussette,
Les patrons, j'aimerais bien qu'ils paient d'abord par rapport au travail réellement fourni et à la qualité de celui-ci. Etre compétent en fiscalité par exemple c'est une chose, mais être contractuellement employé comme simple rédacteur et être payé comme une secrétaire débutante, c'est franchement pas génial ! Es-tu d'accord avec moi ? Un diplôme n'est jamais inutile. Penses à ton avenir! A bientôt.

oui... mais ça fait bientôt 5 ans que je suis dans le notariat, sans diplôme, je vois mes collègues qui ont le diplôme ne sont guère mieux payée que moi. (par contre là si c'est un mec ça change tout!! ) et oui chez nous une grosse différences hommes/femmes... Je pense procéder dans l'ordre:
1) changer de boite
2) penser à mon avenir

Ca serait plus judicieux. car où je suis c'est la galère pour obtenir quoi que ce soit.

RWM, je trouve que tu as bien raison : on devrait être payé par rapport au travail fourni et à la qualité de celui-ci. Mais comment évaluer un travail fourni, ne penses-tu pas que ça amènerait à + de compétitions entre employés ? Dans mon Etude, tout le monde fait des heures sup pour faire encore plus d'actes que le collègue ...
Je pense que oui, on devrait être payé par rapport au travail fourni et à sa qualité, mais également en fonction des diplomes.
D'ailleurs, à ce sujet, on a reçu cette semaine un fax à l'Etude du syndicat concernant les discussions à venir pour une reclassification...

Amie Gonzette,
Veux-tu venir négocier des reclassifications au CSN ? Cordialement.

RWM,
Je n'en serai pas capable...
Je me doute bien qu'il est difficile de négocier les classifications... Dans l'avenir, je compte bien me syndiquer, dès que j'aurai un peu + d'expérience.
Je pense qu'il est anormal qu'on ne tienne pas compte des diplomes d'un employé. Les études coutent cheres, l'école de notariat est payante, et tout ça à quoi bon ? A part une satisfaction personnelle... Je pense qu'une personne diplomée notaire devrait être au minimum cadre. Dans la fonction publique, si on a une licence, on peut prétendre à un emploi de cadre. Pourquoi pas dans le notariat ?
Au lycée, on nous a incité à faire des études, en nous promettant un salaire en conséquence. Foutaise ...

Amie Gonzette,
Sans entrer directement dans l'arêne des négociations, tu pourrais au moins assister en observateur taisant. Chiche il faut bien débuter un jour et puis ce n'est pas le grand oral !
Quand aux promesses des enseignants du lycée, si tu savais ce que j'en penses...C'est une fumisterie d'ignorant et une vaste tromperie de tous nos jeunes. J'ai déjà fait la révolution en mai 1968, je pourrais en soutenir une nouvelle aujourd'hui. Qui sait? Cordialement.

Il FAUT passer ce diplôme. Imagine que tu quittes un jour ton employeur. Il sera plus facile de te faire recruter avec un diplôme de 1er clerc en poche, et la négociation pour ton salaire sera d'autant plus facilitée.
Et tu verras que tu apprendras beaucoup plus de choses que tu ne peux l'imaginer !

Le dipôme de 1er clerc, comme j'ai déjà dû le dire n'est pas inaccessible, en bossant un minimum. Le tout est de bien s'organiser et de se forcer au respect d'une discpline stricte.

Cher(e)s ami(e)s,
Lors de son discours devant le 102ème congrès des notaires, le garde des sceaux, Pascal CLEMENT, a évoqué la réforme de la formation pour les métiers du notariat. Voici ses principales déclarations à ce sujet.
Dispositions concernant les métiers du notariat. (...) Un brevet de technicien supérieur (BAC+2) consacré aux métiers du notariat formera aux fonctions techniques ou intermédiaires des études. Enfin, des licences professionnelles (BAC+3), en partenariat avec la profession, permettront de former des rédacteurs. Ce diplôme sera complété par une quatrième année de formation, organisée en alternance, conduisant au diplôme de l'institut des métiers du notariat (BAC+4). Ces formations seront dispensées dans des écoles rénovées qui porteront désormais le nom d'instituts des métiers du notariat. Prévision de mise en place pour la rentrée 2007. [i]Paroles de Ministre ! Et pour quels salaires d'embauche ces futurs diplômes ?[/i] Cordialement.

Je ne vois pas trop l'intérêt des ces instituts des métiers du notariat
Quelle est la différence avec l'école des clercs ?
En tout cas, j'ai hâte de voir ce que ça va donner, surtout du point de vue des salaires ....

Amie GONZETTE,
Quelle différence ? Au moins une, essentielle à mes yeux, au lieu de délivrer des diplômes sans reconnaissance indiciaire réelle tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du notariat, les Instituts délivreront des diplômes reconnus par l'éducation nationale dans toutes les branches professionnelles du monde juridique. Cela permettra à nos futurs étudiants et diplômés de comparer objectivement les salaires offerts chez les juristes, au regard de diplômes de valeur identique. Cette lisibilité comparative des diplômes d'une profession à une autre devrait entraîner une meilleure rémunération de leurs titulaires et surtout leur permettre de ne pas être enfermés dans "le cul sac notarial"! Deuxième différence, non moins importante, les futurs étudiants devraient pouvoir bénéficier des bourses de l'éducation nationale et ne pas devoir exclusivement rechercher des financements familiaux ou bancaires. Qu'en penses-tu ? Cordialement.

Sept années après l'entrée sur le marché du travail, les difficultés d'accès à un emploi stable ne sont pas pour tous les jeunes qu'un vieux souvenir, observe le CEREQ (Bref n°234, octobre 2006) qui s'appuie sur l'enquête "Génération 98". Cette enquête a porté sur 742.000 jeunes entrés sur le marché du travail en 1998 et interrogés trois, cinq, puis sept ans plus tard. Elle confirme l'hétérogénéité de la jeunesse et la diversité des parcours qui en résulte. Les diplômés de l'enseignement supérieur trouvent plus facilement un emploi stable et bénéficient d'une meilleure progression salariale que les jeunes sans diplôme, plus exposés à la conjoncture.
Au cours de leurs sept premières années d'emploi, trois quarts des jeunes ont changé une ou plusieurs fois d'employeur. Cette mobilité peut s'accompagner d'un rattrapage salarial, la mobilité apparaissant ainsi comme une opportunité. Cependant, dans la moitié des cas, la mobilité est une contrainte. Il s'agit le plus souvent d'une fin de contrat à durée déterminée ou d'un licenciement. Dans ce cas, la mobilité ne s'accompagne pas, en moyenne, d'un rattrapage salarial, occasionne des déclassements vers des emplois de niveau inférieur et expose même les jeunes à des sorties vers le chômage.
Qu'en pensent nos jeunes collègues du notariat ? Sont-ils dans l'un de ces cas? Si OUI, lequel ?

Ouaaa, ça c'est de l'étude ! On y apprend que l'on trouve plus facilement un boulot stable en étant diplômé !! Le scoop !

Quand on voit qu'aujourd'hui, il faut un bac +2 pour être caissière chez auchan ou vendeur de télévisions chez darty, oui forcément que c'est plus facile de trouver du boulot en étant diplômé...

S'agissant du notariat, il est vrai qu'il relativement facile de trouver un boulot stable. Par contre, l'évolution salariale.... Ca reste à voir.

Perso, ça fait plusieurs années que je suis dans la même étude, donc je ne suis pas vraiement concerné par la mobilité. Mais il est vrai que si je devais bouger, je jouerais bien évidemment sur le salaire, et dans ce cas, la mobilité me serait favorable.