SIGNATURE D'UN AVENANT IMPOSE POUR PASSAGE de 39 à 32H

bonjour,

Nous avons eu connaissance de votre site en cherchant votre syndicat sur internet car cela fait plusieurs semaines que l'on veut contacter votre déléguée du 31 qui est injoignable sur son téléphone (plusieurs messages ont été laissés sans succés)
En effet, nous voudrions adherer à votre syndicat pour avoir des informations et une aide car nous sommes dans une situation délicate et nous voudrions avoir un maximun d'éléments pour répondre à notre employeur.

Comme vous êtes tous au courant, l'avenant concernant la grille des salaires, l'augmentation du point et les heures supplémentaires à 25% sont un coup dur pour nos employeurs.
Résultat comme pour Clerco, nous avons eu notre réunion au sein de l'étude.
L'employeur nous a annoncé que l'étude subissait un ralentissement d'activités et qu'il voulait nous faire signer à tous (environ 10 personnes), un avenant au contrat de travail pour passer de 39h à 35h.
Nous savons que cette baisse d'activités n'entraine pas pour le moment, une réelle baisse du chiffre d'affaires.

On a bien pris note de la réponse faite à Clerco et surtout nous voulons nous syndiquer pour avoir des réponses personnalisées car que ce passe
t-il si certaines personnes acceptent les avenants et d'autres pas.
On espère aussi avoir un soutien moral de votre part, si le bras de fer s'engage.

En attendant votre réponse pour l'adhésion ou un numéro de téléphone facile à contacter,

Nous vous remercions.

Signée Marie Bernadette et ses copains.

Bonsoir Marie-Bernadette,
Bienvenue sur le forum des salariés du notariat.
Renseignements pris, le syndicat des clercs et employés du notariat de Haute-Garonne n'a plus d'activité depuis 3 mois à la suite de la cessation de fonctions de sa présidente. Pour l'heure les activités de ce syndicat sont reprises par la FGCEN-FO à PARIS, dont tu trouveras les coordonnées sur son site Internet www.fgcen-fo.com .
L'avenant n°11 et plus particulièrement son article 15.6 n'est "un coup dur" que pour les notaires qui sous-payaient leur personnel. Par contre je ne pense pas que ce soit une augmentation de salaire aussi minime, pour un employeur, qui puisse mettre l'équilibre financier de son office en péril. C'est une excuse patronale totalement bidon! Il faudrait déjà regarder la taille de son 4X4 et de son voilier en Méditerranée pour comprendre la base de son problème d'argent...
Une réduction temporaire du temps de travail, pour raison économique, relève du chômage partiel et n'appelle aucune modification des contrats de travail des salariés concernés. Attention à ne pas te faire piéger.
Bien cordialement.
Précision : Tu peux répondre à ce post, sans créer un nouveau post. Il suffit de cliquer sur l'onglet "répondre" en bas du sujet. Merci d'en prendre bonne note.

Bonjour RWM,

Au nom de mes collégues, nous te remercions pour ta réponse rapide.

Nous souhaiterions savoir si nous sommes des cas isolés avec Clerco ou s'il y a d'autres études qui sont en train de vivre les mêmes choses car notre patron nous dit que dans les autres études, les notaires licencient.
Info ou intox ?

A bientôt et encore merci.

Bonjour Marie-Bernardette,
Pour l'heure les prévisions "de chômage partiel" sont des cas isolés. De tous les temps dans le notariat, dès que les affaires baissent un peu en régime de croisière, des patrons-notaires (souvent très endettés) paniquent et font pression sur leurs salariés, pour leur faire payer la morosité ambiante, comme s'ils devaient être les seuls sacrifiés, sur "l'autel des hauts revenus notariaux". Quelle injustice cher(e)s collègues. Ne vous laissez pas surprendre à ce jeu perfide, syndiquez-vous, pour être mieux informés de la situation générale dans la branche.
Cordialement

Tous les jours en ce moment on a droit au "vous vous rendez compte le nombre de dossiers en moins que l'on a par rapport à l'année dernière"

Connaissant un peu le patrimoine immobilier de mon patron (et je ne sais pas tout), ca me fait beaucoup de peine

Ils semblent oublier que ces dernières années ils s'en sont mis plein les poches et même là ils trouvaient le moyen de se plaindre