Et voilà.
Je reprends mon propos de ce midi et j'y intercale de nouveaux blablas... et RWM me reprochera une nouvelle fois, sans doute de plus belle, le désordre de mes idées; tant pis.
Bonjour Durru, disais-je. Re-bonjour donc.
Toutes mes félicitations aussi.
RWM a raison, Durru, ta démarche est plus que louable, et l'attention que tu portes semble-t-il à ta collègue, serait plutôt rare. Je le crois. Sincèrement, je t'en félicite. Mais mine de rien, tu viens de toucher un sujet ... miné.
Maintenant je pars en vrille, direct, disais-je.
Disons plutôt que je vais faire le Stuka, c'est à dire que je vais bombarder en piqué.
Ami Durru, écoute moi bien siffler.
Je n'ai pas le bac. Ma carrière commence par un cap de mécanique aux chemins de fer, une formation de mécanicen de route (conducteur de train), quelque années passées souvent la nuit sur des locomotives, et puis une curiosité et un intérêt croissant pour le droit. Double héritage familial; grand père cheminot, père licencié en droit en 1947.
Français du bac en candidat libre après mon service militaire (17 à l'oral, blabla déjà), classe 81-05 plus trois jours de rab pour avoir, forte tête, coupé l'éclairage de tout le camp des Mortemets - je crois - à Versailles, en pleine nuit. Ceci pour clouer le bec d'un aspirant de mes deux qui s'amusait à me réveiller toutes les deux heures une nuit, alors que jamais je n'ai fait le mur. Juré. Du grand marzolf, déjà, je dis ceci pour que les RG puisse recouper les fiches.
Capacité en droit en 86, lauréat première année, sans presque jamais assister au moindre enseignement.
Congé individuel de formation pour un DUT carrières juridiques (lauréat première année, la seconde année c'était Estelle M. aujourd'hui notaire, salut Maître
), suivi d'une tentative pour intégrer les services juridiques sncf, puis démission de la sncf prenant effet le 5 septembre 1988 après un passage aux ateliers de BISCHHEIM. Un entretien au cours duquel un idiot de Paris me dit: "on ne veut pas de boches au chemin de fer" (sic). Exactement la phrase dite à mon père après guerre parce qu'ayant été incorporé de force dans la Wehrmacht, comme 130.000 jeunes d'Alsace et de Moselle (plus de 30.000 tués), un cheminot sans doute résistant tardif presque à coup sûr de la cgt avait jugé indésirable d'intégrer un casque à pointe dans la sncf après la bataille du rail etc. Soyons cléments avec de tels cons. Je me souviens encore de son nom, à tout hasard, mais vu l'âge de laretraite SNCF, il est sans doute hors d'atteinte.
Le 5 septembre 88 donc, entrée dans le notariat. A l'ancienne. Je divise mon salaire par plus de 2 et je renonce au passage à la retraite à 50 ans dont je jouirais maintenant si...
J'aprends tout sur le tas. Comme ta collègue, Durrus. Puis de 1988 à 1999, pas un seul stage INAFON, et les plus grandes difficultés pour avoir des jours sur mes congés payés pour aller faire des cours d'allemand en été à la chambre de commerce du coin (refus en bloc, "que vont dire les autres" me jacte alors poliment mon patron..., sans rancune) etc.
Mais, il se trouve que j'avais rencontré à Colmar un notaire que je salue au passage, Me OSSOLA, lequel m'a donné une très bonne image du notariat et sans doute, à vie, le Virus. Merci quand même Me OSSOLA;vous l'ignorez mais j'ai adoré l'image que vous donniez de la profession en enseignant, très bien.
Alors je m'accroche. DEUG puis licence en droit en 1991, le soir, le samedi... Puis un long tunnel dans un tout petit bureau puis un plus grand etc, mais finalement je quitte ce patron sur un coup de gueule. J'étouffe... J'en choisis un bon, mais je me heurte de nouveau à des difficultés, parfois de ma faute c'est vrai, parfois de celle de ce nouveau patron. Je passe une maîtrise en droit privé sans prendre un jour de congé, et je sors assez exténué de l'aventure, je dois même le dire un peu faché avec ce patron qui m'a si peu soutenu. Il faut dire que je suis têtu, mais je bosse, parfois le samedi seul à l'étude. Pas toujours très bien, mais surtout pas bien soutenu, ni guidé. Ca ne vas pas s'arrangerdu tout, vous allez voir. Je suis admis à un DESS de droit immobilier et j'annonce mon intention de le passer avec un CIF. Quelques affrontements et recommandés ar plus loin, licenciement: la lettre me parvient un 24 décembre 2003,super cadeau. Sans rancune, je reconnais d'ailleurs qu'une fois de plus, j'ai été assez têtu, voir frondeur et surtout "complètement braqué". C'est vrai, Me PW. Je te passe bien des péripéties qui vont suivre, Durrus, et si je te raconte tout ceci (au passage avis aux notaires qu'un tel profil intéresse, j'irais à peu près partout en France bosser chez le patron capable d'en tirer profit, pourvu qu'il me tire vers le haut, avis aux amateurs), si je te raconte tout ceci ami Durrus, c'est pour te faire comprendre que mon point de vue n'est pas "philosophique" pour un sou, mais fondé sur une assez longue expérience. Celle des difficultés croissantes rencontrées par les clercs depuis les scp, la disparition des principaux, la multiplication des "notaires sous toutes leurs formes", et l'effondrement de toute une culture humaniste du notariat au profit d'une certaine âpreté au gain, parfois un esprit de lucre diraient les gens hostiles au notariat. Si j'aurais su j'aurais pas venu comme disais le petit Gibus dans la guerre des moutons. Je te passe les détails amis Durrus. Je ne me prends pas pour un héros, même pas pour un brillant clerc de notaire. Juste un type honnête, travailleur, contrarié dans ses projets les plus raisonnables et finalement transformé en quasi forcené "inaccessible à la raison" diraient certains, et syndicaliste de surcroît! crime majeur dans le notariat d'aujourd'hui. Ainsi transformé par des notaires jouant, sans doute sans même sans s'en rendre compte, contre leurs propres intérêts, le pire jeu qui soit; celui qui consiste à malmener méthodiquement ce qu'ils ont de plus précieux, un capital humain pétri d'une longue tradition juridique, humaniste, excessivement conservatrice parfois.
Alors voilà Durrus, toi qui t'intéresse au "petites mains", pour que tu comprennes ce qu'est le camarade marzolf qui va de coups de gueules en coups de gueules au milieu des gens et dans la profession qu'il a choisie, et pour laquelle il a fait beaucoup beaucoup de sacrifices.
Mais revenons à nos moutons, ami Durrus, après ce tableau où je m'avantage honteusement.
Les bilans de compétence? Mais de quel droit j'ironiserais et je philoschtroumferais sur un sujet aussi décisif, nous dit RWM?!
J'en ai fait deux, des bilans d'incompétence - oui oui ami Durrus! - et je pense les publier ici un jour, en intervertissant quelques pages, ou bien en glissant par malice les pages de l'un dans l'autre et vice et versa. Vous verrez que c'est beaucoup de jargon interchangeable à souhait.
Je me suis déjà disputé avec RWM à ce sujet ; il pense que j'ai mal choisi les prestataires. C'est possible mais qu'il me donne le mode d'emploi pour choisir au milieu des charlatans qu'on vous propose, et des officines pompeuses de fric... LA bonne adresse. Il y en a, sans aucun doute, RWM m'en avait même proposée une je crois.
En tout cas, j'ai pris des notes assez complètes sur le déroulement des entretiens qui ont servi à ce travail aboutissant à ces deux "bilans". Je les ai perdues, hélas, lors d'un de mes déménagements forcés de ces dernières années; mais ma mémoire est assez fidèle. Je n'ai pas eu affaire à des charlatans, certes... J'ai même été surpris par la pertinence de propos tenus parfois par des gens extrêmement bien formés (psycho, socio, droit, management, j'ai même vu dans ce genre de boîtes des gens à l'intelligence souple, ce qui est assez rare, dans un notariat encore très XIXème siècle en tout cas).
Mais... Parce qu'il y a un mais. En quelques mots, de tels entretiens et de tels bilans ne sont utiles que s'il sont très bien menés puis construits, par des gens méthodiques (assez rares malgré tout, je le crois vraiment), et surtout, s'ils se prolongent par des actions bien accompagnées, dans ou hors de l'emploi.
Or c'est justement ici que les choses coincent.Il faut alors une volonté particulièrement bien trempée, parfois le courage d'affronter son patron, et surtout un projet parfaitement élaboré sans quoi (et même parfois malgré quoi), tout ceci tourne vite à l'eau de boudin, voir à la guerre larvée.
Pourquoi? Parce qu''il se trouve que dans ce pays, pour des raisons très très compliquées autant dire très franco françaises, les formations vont d'abord aux gens qui en ont le moins besoin - c'est constant et vérifié statistiquement - et parce que, pour les gens les plus nécessiteux, hors de l'emploi tout spécialement, c'est parfois la gabegie la plus totale ou pire, l'inextricable maquis...
Oh oui, Je sais je sais, comme disais Gabin. C'est tout ce que je sais, mais çà je le sais!
Je sais que j'exagère, parce qu'il n'y a rien de plus facile que de s'inscrire à un stage Inafon....
Ah ah ah, la belle affaire!
C'est vrai, mais "quand je vois la manière dont ils remplissent certaines demandes, je m'interroge sur le niveau intellectuel des clercs". J'ai cité de mémoire notre Président du syndicat à la tribune samedi dernier. Le pire n'est pas qu'il dise vrai, car il dit vrai. Le pire est que sa réflexion s'arrête à ce constat et encourage des propos totalement irresponsables parmi nous, j'y reviendrai plus loin.
En tout cas, ces constatations que j'ai faites d'expérience et que tous peuvent faire, qui sont d'ailleurs largement commentées dans la presse sur un ton parfois très anti - syndical, toutes ces constatations disais-je, expliqueraient largement la démarche qui a conduit à la loi du 5 mars 2014. Cette loi a suscité, selon moi, de frileuses interrogations parmi nous, samedi dernier à l'AG de la fgcen fo. Elles s'expliquent par une autosatisfaction exagérées quant à la formation dans le notariat, excellente et en progrès je le crois aussi, mais encore très en dessous des besoins réels du notariat, profession intellectuelles très exigeante, nous le savons tous.
Le fait est que tout le financement de la formation va se trouver bouleversé, mais d'autres vous l'expliqueront bien mieux que moi.
Le but de la manoeuvre législative aboutissant à cette loi du 5 mars 2014 serait, si je comprends bien, de réorienter enfin les ressources vers ceux qui ont le plus besoin de formation. Qui peut critiquer la démarche au vu du bazar actuel? Les critiques contre cette loi que j'ai entendues samedi dernier à notre assemblée générale ne volaient pas haut, et les explications très techniques données à son sujet n'ont pu être comprises que par des gens déjà bien calés dans le domaine. Sans doute moins de dix personnes parmi celles, peu nombreuses, qui étaient présentes samedi dernier à notre AG. Et pas de relève en vue dans le syndicat faute de formation en son sein (un comble, à bien y réfléchir...). C'est bien dommage. Mais nous verrons bien au vu des résolutions de cette AG, ce que vous comprendrez vous mêmes du sujet, et ce qui va se passer les prochains temps.
Moi, j'essaie de comprendre. Et de me former RWM. Méritoire, je pense.
Pour revenir de nouveau à mes bilans de compétence, ami Durrus, je pense que même en format bande dessinée, la lecture de ces documents serait d'un soporifique... Et pour ce qui était de mettre en oeuvre les décisions qui s'imposaient logiquement après de telles démarches, je te le répète, j'ai vu d'expérience que c'était digne de Kafka. Il arrive donc que les notaires se mettent en travers des projets les mieux ficelés, je l'ai constaté au moins trois fois dans ma carrière, l'une d'entre elle (des trois fois) s'étant terminée par mon second licenciement dans le notariat, en 2006. Au passage j'avais improvisé pour l'honneur, un référé assez gonflé (faire assigner un notaire en référé par un huissier à 15 h 30 pour une audience du lendemain à neuf heures pétante, du grand marzolf
) contre mon patron licencieur, pour non tenue des entretiens annuels et absence de plan de formation. Voué à l'échec, RWM s'en souvient. Lienciement immédiat
.
Je n'ai pas le droit de dire du mal de ce patron car j'ai signé un torchon m'imposant le silence (au passage un avocat plus ou moins estampillé cfdt m'a planté huit jours avant une audience, et le suivant je n'ose pas vous dire comment je l'ai payé; le premier "baveux" efficace que j'ai rencontré, c'est la fgcen fo qui me l'a présenté, avis à la population).
D'ailleurs ce patron notaire reste celui que j'ai préféré dans le notariat, pour son calme et son respect des clients en particulier, il serait surpris de l'entendre. Un Monsieur de la Vieille Ecole, que j'ai fatigué aussi, mais qui avait un gros défaut; celui de ne pas assez s'inquiéter de la formation et du maintien des connaissances, hors personnels engagés dans les formations de notaire bien entendu. Et celui de laisser des personnels travailler jusqu'à 20, 21, 22... Il m'avait promis de m'aider chouia à passer mon DESS comme étudiant salarié, ma foi. J'y ai cru, j'ai eu tort. Mais j'aurais jamais du lâcher cette affaire.
Bon, Durrus, il est vraiment vraiment trop long marzolf, hein?!
Pas fini. Il est ainsi, c'est Blabla Premier
Pour ce qui est de ma philosophie, sur laquelle RWM me taquine dans cette discussion comme dans bien d'autres, tu l'as compris; elle passe avant tout par un joyeux goût de l'aventure et un certain sens de la daptation (un sens de l'absurde et de la dérision si vous préférez, car le plus fou est que en agissant, nombreux, véritablement contre la formation de leurs personnels, les notaires se tirent absurdement depuis des lustres, à en devenir cocasses, des rafales entière dans les papattes - l'actualité récente où la gestion absurde de la formation des personnels, teintée de surdiplômite chronique, y compris chez moi RWM, explique une bonne part des péripéties récentes, avec les non taire etc.)
Vous m'escuserez les zamis, je termine mon sandre sur choucroute avec un petit chablis. Disais-je ce midi.
(et maintenant j'en termine l'après digestion tout en complétant mon blabla de ce midi et je vais bientôt boire l'apéro du soir).
Bon, Durru, abrégeons.
Fais faire un bilan de compétence à ta collègue pour épuiser un peu ses DIF et faire tourner l'industrie non délocalisable en Chine du blabla français. Même deux, c'est mieux: et puis viens nous voir avec ta collègue avec ces documents.
S'ils sont utiles et pertinents, je te promets, frotch (je crache par terre) que je me mettrai publiquement dix coups de fouets à clous de dentiste.
Bon courage donc, au pays des usines à gaz et de l'argent gaspillé en matière de formation...
Une vraie mine d'or et des rangées de fauteuils pour syndicalistes assagis.
Méchant marzolf. Juste une petite aigreur en rapport avec certains propos très cons entendus samedi dernier sur ces sujets à Paris.
(je les résume ce soirsous 1 2 3 4, histoire d'enfoncer le clou pour RWM qui les a entendus comme moi, mais n'a pas moufté).
1/ D'un camarade tout à fait respectable par ailleurs, une tirade insensée et fort peu originale sur l'incompétence de l'éducation nationale, qui aurait fait hurler nos camarades de FO de ladite Education Nationale, ce que j'ai dit sèchement samedi dernier en regrettant seulement de ne pas avoir enregisté.
2/ D'une camarade auvergnate je crois, très active et tout aussi respectable, des propos aussi incompréhensibles sur la loi de mars 2014 réformant la formation professionnelle, auxquels j'ai du répondre avec un peu d'indignation, en disant que, non! tous les chômeurs ne sont pas des illettrés... Mais je me suis amicalement expliqué avec elle, brièvement à la sortie, et je crois comprendre cependant son point de vue, je l'admets.
3/ A la tribune, des propos un peu expéditifs sur le niveau intellectuel des clercs - j'en parlais ci-dessus - auxquels je n'ai pas répondu, si ce n'est pour enfoncer le clou, en ayant dit par ailleurs que l'Education Nationale n'est certainement pas responsable du fait que les gens n'entretiennent pas leurs connaissances...
4/ Et puis
surtout ce propos ironique et que je juge effectivement méprisant pour les clercs en difficulté, venant d'un camarade lui aussi respectable et très investi dans la formation à Inafon. Je posais de nouveau la question de savoir pourquoi l'accès à la formation en général, et aux stages Inafon en particulier, est si difficile pour les clercs au chômage, assez nombreux depuis 2008-10, et qui le seront tour à tour de plus en plus souvent dans leurs carrières si la précarité se développe dans le notariat comme tout semble l'indiquer en ce moment.
Je m'explique: il m'a déjà été répondu à cette question, qu'il est techniquement difficile de financer des stages Inafon de chômeurs, pour des questions de responsabilité par exemple, et parce qu'il faut passer par pôle emploi etc.. Pour ceux qui fréquentent la maison poêle anchois dans mon jargon ubuesque, vous savez tous qu'elle n'a pas grand chose à proposer aux clercs (merci à notre vieux camarade Dominique de l'avoir très bien expliqué samedi dernier), ceci en raison notamment du fait que les notaires ne font que très rarement appel à elle pour leurs recrutements... Alors, un stage Inafon pour le chômeur marzolf? La solution charitable qui m'a déjà été proposée plus d'une fois, c'est de venir pleurnicher au centre Inafon pour qu'on me donne une chaise dans un petit coin, afin que je puisse suivre l'un ou l'autre stage en marge, comme une sorte de mendiant ou de paria du notariat. Samedi, j'ai protesté une fois de plus de l'absence de vraie réflexion sur ces sujets dans notre syndicat. J'ai alors essuyé un propos ironique, dont je répète encore que je le juge méprisant de la part d'un camarade qui m'a dit, j'y arrive et c'est très drôle n'est ce pas: "on va te donner un fauteuil" (plutôt qu'une chaise). Disons que cet humour n'amuse pas le clerc qui vient de passer trois des quatre dernières années au chômage et ne demande pas la charité, mais
REVENDIQUE en bon syndicaliste
DES DROITS NOUVEAUX.
Mais sans doute s'agissait-il plus de maladresse et d'inconscience de la part de ce Serge que de mépris. D'ailleurs il m'a déjà remercier par écrit de le harceler, véridique
.je ne peux que lui rendre la politesse en le remerciant de me piquer en retour.
J'ai cependant demandé à ce camarade Serge B. qui s'investit beaucoup à Inafon, et en particulier pour ce que l'on appelle le "E-learning" - je l'en félicite énormément - de réfléchir à des solutions qui encouragent l'accès et le financement de telles formations pour ceux qui en ont le plus besoin, en particulier, pour les clercs au chômage, et pour les clercs dont les parcours professionnels sont fragilisés au lieu d'être sécurisés. Toujours à cause des comportements INCONSEQUENTS des notaires (absence quasi générale d'entretiens annuels et de plan de formation...).
A noter qu'il n'y a pas de problèmes de sécurité juridique etc pour un chômeur qui se forme chez lui et plus dans les locaux Inafon, je pense...
Sur ces sujets, j'attends une prise de conscience, de l'imagination, une combativité et une vigueur toute nouvelle de la fgcen fo.
C'est pour moi une triple revendication de tout premier ordre à soutenir partout par notre syndicat;
1/ le respect du droit (obligation d'adapter et de former les salariés),
2/ le respect de la convention collective (des plans de formation partout, des entretiens annuels tournés vers cet objectif et non détournés pour en faire parfois, lorsqu'ils ont lieu, des moyens de pression productivistes voir "disciplinaires" à peine voilés),
3/ priorité absolue des formations, spécialement les nouvelles en elearning, vers les plus nécessiteux, en particulier les chômeurs, et non pas vers les cadres ou diplômés notaires déjà fort bien servis... (parfois même en pure perte)Nous sommes loin du compte et la satisfaction affichée par notre syndicat, à répétition dans ses résolutions, devraient être tempérée par la présentation de fermes revendications sur ce terrain, soutenues par des communications et des actions vigoureuses.
je n'ai fait que proposer ici quelques choses.
J'espère que la fgcen fo, très investie et très compétente sur le sujet formation, va se montrer beaucoup plus revendicative et combative ici parce que de très nombreux clercs risquent, les prochaines années, d'avoir des carrières de plus en plus accidentées, exigeant de constants efforts d'adaptation et de formation.
Sécurité des parcours professionnels? Oui, pour ceci je suis prêt à manifester demain matin devant la chambre des notaires ou bien partout où l'on me dira que c'est le plus judicieux.
Voilà Durru.
Pour qu'on ne me reproche pas de faire de la philosophie, je reviens maintenant de nouveau au cas concret de ta collègue.
OK RWM, un bilan de compétence, pourquoi pas.
Mais la logique la plus élémentaire ne voudrait-elle pas que l'on demande d'abord des comptes à son employeur qui tire profit de sa formation sur le tas, mais ne l'encourage visiblement pas, ne respecte sans doute pas ses obligations en matière de formation?
Ceci commencerait par une sage discussion avec cet employeur.
Pour l'obtenir, il faut que le clerc, fragile et ignorant de ses droits, ait cependant le courage de bien la demander.
Or vous savez tous que pour la plupart des notaires, la moindre demande peut passer pour du mauvais esprit, de la revendication - quelle horreur! - voir de la contestation avec les effets immédiats que bien des clercs connaissent.
Pour être concret, c'est pourtant par ceci que je commencerais, à la place de cette jeune collègue. Demander à son patron de faire un point sur son poste, sa formation, son adaptation, un projet d'évolution et un plan de formation pour y parvenir.
Si Durru veut l'aider, ce sera une vache de bonne idée.
Si les réactions qui sont à craindre de son employeur se produisent, et c'est assez probable, alors il ne faut pas hésiter; mettre discrètement le cap vers la sortie, se séparer le plus vite possible de ce patron, et se faire soi même son plan de formation pour mieux se placer ailleurs. Dans ce domaine, l'attentisme ne peut déboucher que sur des catastrophes.
Je termine enfin tout à fait en disant que, si cette collègue annonce d'emblée qu'elle veut faire un bilan de formation etc., il est fort possible qu'elle se heurte aussi à des réactions hostiles du patron qui commenceront alors sans doute par des machins paternalistes du genre candide et triste "pourquoi", qu'est ce qui ne va pas etc." rapidement suivis de rétorsions, parfois de harcèlement, puis d'une rupture négociée, hein? Puis d'une embauche d'un "notaire assistant trois ans d'expérience, actes courant, réception". Un cabinet de recrutement, parisien je crois, vient de diffuser par fax dans X études, une offre de ce gabarit. Diplômé notaire, acte courant! Ben voyons! Je vais vous mettre ceci sur le forum un de ces jours. Ceci devrait bien chauffer les diplômés notaire, Macron, Untermaier, pardon Monsieur MACRON et Madame UNTERMAIER, et tous les autres.
Je vais me gêner, tiens
.
Ben oui, c'est long RWM. Et même franchement prise de tête.
et c'est fait exprès.
Non, je blague
.
En prime, la gueule à marzolf, dans une cabine de conduite de tchouc tchouc.
Nostalgie ferrugineuse.
Notez bien que le train est à l'arrêt, tout comme ma carrière de cheminotaire.
Et ben voilà, maintenant tout le monde sait qui est cet "inaccessible à la raison" nommé marzolf. Que l'on voulait "écraser sur le rail", je crois ? Que de la gueule! Mes amitiés tout de même, et j'espère, ami NS, que tu trouveras ces points de vue "respectables" bien que "minoritaires". Pas vrai "affreux" Ami RWM ?