Monsieur,
Voici la situation : j'ai été engagé dans une étude en octobre 2010 à durée indéterminée sans date de fin précise pour un remplacement de congé maternité. Il est spécifié dans mon contrat, qu'il prendrait fin au retour de la personne que je remplaçais.
Cette même personne a pris un congé parental de 6 mois et je suis donc resté en poste. Peu de temps avant son retour, j'ai appris qu'un poste se libérait dans une autre étude. Comme je souhaitais postuler, j'en ai parlé aux notaires de mon étude et ils m'ont alors dit qu'ils souhaitaient me garder et car il y avait suffisamment de travail pour deux négociateurs dans l'étude. Effectivement au retour de l'autre négociateur en septembre 2011, je suis resté dans l'étude et ce jusqu'au 06 février dernier. Petite précision, aucun contrat en CDI ne m'a été fait signé. Donc, le 06 février 2012, un des notaires s'est présenté dans mon bureau en me disant que vu la conjoncture et le manque d'activité, ils ne pouvaient plus me garder. Le lendemain, ce même notaire m'a demandé de venir dans son bureau pour me faire signer une convention amiable de rupture de CDI. Il me restait 28 jours de congés à prendre. J'ai donc débuté mes congés dès le lendemain. Avant le délai des 15 jours, j'ai adressé à l'étude un courrier spécifiant que je dénonçais la convention car comme on m'avait précisé que mon licenciement était dû à un manque d'activité je considérais que c'était un licenciement économique.
A réception de mon courrier, un notaire m'a appelé pour me proposer un réajustement de ma prime de licenciement (soit 3000 € au lieu de 1500 €) et comme j'ai refusé, il m'a dit de revenir travailler à l'étude comme si rien ne s'était passé à l'issue de mes congés.
Pourriez-vous me conseiller sur l'attitude à tenir ?
Vous remerciant pour votre réponse.
Kikou