lienciement...

onjour,

Trois mois après mon retour à l'Etude suite à mon congé parental, j'ai reçu une lettre AR sur mon lieu de travail me convoquant à un entretien préalable dans quinze jours. Après trois mois de harcèlement, mon patron a franchi le pas.... Mélange d'anéantissement (mon mari a également été licencié (économique) en septembre 2008) mais aussi de soulagement que ce calvaire s'arrête bientôt. Mon patron ne m'avait pas prévenu oralement mais j'ai eu un pressentiment que les choses allaient s'accélérer car j'ai décidé de me syndiquer et j'ai envoyé ma cotisation à la FGEN en début de semaine.
Les conseils éclairés de RWM ont également beaucoup contribué à ma décision.
Quelle attitude adopter à présent? Quelle démarche suivre?
J'ai demain un RV chez le médecin du travail (théoriquement, il s'agissait d'une visite de reprise; quelle ironie)
J'attends vos précieux conseils avec impatience.

Merci

Bonjour clairette,

Après une année passée dans le notariat et après avoir subi les différents conflits entre mes patrons suis aussi aussi licenciée et actuellement en préavis. Après une année ecxecrable mais forte heureusement très enrichissante au niveau du travail ( je suis comptable ), mon constat est plutot amère par rapprot à la profession surtout lorsque je vois les commentaires concernant les ambiances dans les études. Nous avons pourtant affaire à des "notables" issue de" bonnes familles " délégataire de l'état et 1ère profession avec les pharmaciens qui ont les revenus les plus importants de france ...
Que fait le CSN ??
Ses licenciements sont 'ils tous justifiés ??
Pour ma part, si mes patrons s'étaient plus axés sur la gestion de l'étude et moins sur leurs conflits cela aurait peut etre eviter 50 % licenciements.
LA CRISE A BON DOS ....

Je n'apporte pas grand chose à ton pb mais juste envie de m'exprimer car à 45 ans je me rertouve à nouveau sur le marché du travail comme beaucoup d'autres malheureusement.
Le systeme du toujours plus à moindre cout s'applique désormais à tout le monde, c'est bien dommage ....

Bonsoir clairette78,
Pourquoi avoir créé un nouveau sujet "licenciement" alors qu'il y en a déjà 11 dans ce forum? Est-ce pour compliquer la recherche de nos utilisateurs? Si oui ce n'est pas très sympa pour eux... A moins que ce soit une volonté narcissique de ta part!
Pour prendre les choses bien en mains, n'hésites pas à demander l'aide de ton syndicat, auquel tu as malheureusement adhéré in extrémis à la dernière minute, et à te faire assister par un conseiller du salarié, si cela est prévu dans ta lettre de convocation.
Si ton entreprise est dotée de DP, demande pareillement l'assistance d'un DP à ton entretien préalable, pour en dresser un procès-verbal.
Lorsque tu connaîtras l'objet de ton licenciement, mais seulement à ce moment là, tu pourras te demander ce que fait le CSN... si ce dernier est effectivement en cause. Pour l'heure je ne comprends pas comment il peut-être concerné par la rupture de ton contrat de travail.
Un licenciement, ce n'est pas forcément de la faute des autres. Qu'as-tu fait jusqu'à maintenant pour défendre ton emploi, dans le notariat et hors notariat?
Cordialement.

Bonsoir,

Merci à BETTY78 pour son témoignage. RWM, tu mes prêtes des propos qui ne sont pas les miens...
Pas de jugement trop rapide s'il te plaît. J'ai crée un nouveau post, mais sans l'intention que tu m'attribues. Simple maladresse d'utilisatrice.
Tu dis que j'ai adhéré au dernier moment au syndicat: Après 15 ans dans le notariat, je n'ai jamais connu une telle situation dans les études au sein desquelles j'ai travaillé. Ce n'est pas une démarche naturelle pour moi que d'adhérer à un syndicat; je ne pense pas être la seule dans ce cas.
Je ne savais même pas que mon patron allait me faire parvenir cette lettre de convocation à un entretien préalable quand j'ai envoyé ma cotisation; je l'ai fait, sur tes conseils, pour m'aider à résister à son harcèlement moral. Je ne m'attendais pas à me retrouver dans une telle situation; mais peut-être est-ce que je me voilais la face. Sans doute aussi.
Et zut, j'en ai assez de me justifier...Je pensais trouver un appui, pas des jugements de valeur.
Bonne soirée

Bonsoir clairette78,
Je prends acte de ta simple maladresse d'utilisatrice.
Le stress de l'ouverture de ta procédure de licenciement n'y est certainement pas étranger. Honnêtement, tu savais parfaitement depuis ta reprise que tu serais licenciée. Donc ce n'est pas un scoop.
Si je réagis vigoureusement, comme je le fais, c'est parce que je me suis syndiqué au bout de seulement 2 années de notariat, en 1968 exactement, alors que la profession n'était nullement frappée par une quelconque crise économique. Simplement à 21 ans j'avais pris conscience de l'obligation que j'avais, de comprendre mon environnement professionnel au lieu de le subir... Une soif d'apprendre, certainement !
Pour l'heure, je pense t'avoir conseillée utilement et je m'engage à le faire pareillement pour l'avenir et avec le recul suffisant. Calmes-toi ! Tout devrait bien se passer et, si tu le souhaites, justice te seras rendue. Mon appui sera essentiellement technique. Pour le psychologique adresses-toi à la médecine. Je ne peux pas mieux te dire.
Cordialement

Boujour RWM,

Merci pour ta réponse et tes conseils. Mon engagement ne s'est pas situé comme toi, au sein de mon milieu professionnel, mais plutôt en tant que membre de parents d'élève (où il y a également beaucoup à faire). J'ai toujours placé au premier plan ma vie familiale et mes enfants et ne le regrette pas, même si aujourd'hui j'en paye sans doute les conséquences...
A bientôt et bonne journée.

Bonjour à tous,
Je suis à 14 mois de la retraite ; je partirai à 56 ans, j'aurai tous mes trimestres en décembre 2009 ; si je suis licenciée avant la fin de l'année, il me manquera des trimestres CRPCEN, est-ce que je devrais attendre 60 ans pour toucher le complément de retraite, "régime général" ou est-ce la Caisse qui prend en charge la période de licenciement.
Merci à celui qui pourra me répondre.
Bonne journée.

Bonjour citrouille 44,
Qu'appelles-tu "complément de retraite régime général"? En effet je ne comprends pas le sens de tes 2 questions.
Cordialement

Bonjour RWM,
Après un licenciement, resterai-je sous le régime CRPCEN durant la période de chômage ?
Si oui, je ne me fais pas de souci ; je pense pouvoir toucher une retraite complète de la caisse des clercs,
Si non,comment ça se passe ?
Bonne journée

Bonjour citrouille 44,
Il n'y a aucun problème, un salarié licencié d'un office notarial devient un demandeur d'emploi affilié à la CRPCEN. Sa situation ne change que s'il retrouve un emploi relevant du régime général, par exemple.
Tu dois pouvoir te faire confirmer cette situation, sans problème auprès de la CRPCEN. L'as-tu fait? Si non, pourquoi?
Cordialement

Merci RWM,
Je n'ai pas du tout pensé à le demander à la CRPCEN.

Bon dimanche à tous,

Je voulais savoir s'il était "incompatible" :

-d'accepter la lettre de recommandation proposée par le patron a) qui n'a rien qu'à vous louer de votre travail mais qui, mon âge étant plus proche d'une retraite que d'une carrière prometteuse (malgré le peu de trimestres acquis), vous a compté parmi les jetables,

- ET de les "poursuivre" (je n'ai pas en tête d'autre mot à proposer..), le moment venu, aux Prud'hommes si la procédure est jugée irrégulière et préjudiciable par défaut de DP etc.. etc...) ?

L'un n'empêche pas l'autre n'est-ce pas ??

Merci d'avance

Bonjour Myosotis,
La proposition d'une lettre de recommandation par un employeur-licencieur est suspecte...
J'ai appris qu'il ne faillait jamais passer à côté du respect de ses droits, sous peine de devoir garder pour soi, le regret de n'avoir jamais osé se faire rendre justice. C'est psychologiquement destructeur et très dur à vivre.
A chacun sa conception de la vie professionnelle et de sa vie personnelle tout simplement.
Cordialement.

Je flaire aussi un piège dans cette proposition....Intuitivement, je la ressens mal,
Comme je veux rester libre d'agir et être bien droite dans mes "bottes" : cela confirme ce que je pensais.

Je vous tiendrai au courant, via le forum, du suivi de la procédure.
A bientôt